Père dû
Perdu dans un temps
Différent
Et mu
Par un autre courant
Que celui connu
Mettre les pas dans les grands
Retrouver les contes et les rendus
De folles herbailles
Envahissent l’espace
Profitent des moindres failles
De toutes les crevasses
Tentation de laisser la mémoire
Effacer certaines traces
Que s’estompe l’histoire
Grand bien nous fasse
Mais l’oubli n’apaise pas
Mon cerveau fiévreux
Qui mène combat
Afin de trancher les nœuds
(en ce jour où mon père aurait eu 96 ans, je publie ici un texte que j'avais écrit il y a 9 ans dans cette période où son esprit sombrait petit à petit dans une faille qui me laissait alors bien désemparée)
Voir des proches sombrer ainsi est une horreur, je comprends et compatis.
RépondreSupprimerOn sent tout le désarroi devant ce désordre de l'esprit qui emporte l'entourage sur ce manège infernal
RépondreSupprimerL'impuissance, l'inutilité si bien rendues...
RépondreSupprimerDétresse.
Ouah ! Tant de maux dans tes mots dont les jeux manifestes sont empreints de pudeur. Une larme m'est venue dans la gorge. C'est juste et beau ♥
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