Avant qu’ils aient chacun de leur côté un appartement
Alors que ça ne se faisait pas trop de se voir chez les parents
Et parce qu’ils avaient justement besoin d’être juste à deux
Ils se réfugiaient dans ma carrosserie, sur mes sièges moelleux.
O combien de baisers, ils ont échangés, o combien de caresses
Ils se sont prodigués ; j’éteignais mes phares pour être discrète
Dans le silence du parking du paysage urbain et nocturne
Résonnaient leurs secrets, leurs soupirs et leurs promesses
Un jour, mes essieux et mes amortisseurs ont grincé et j’ai compris
Qu’ils avaient franchi les limites et qu’ils s’étaient donc affranchis
Des peurs de leurs parents, ils se donnaient le plaisir dont l’absence
Rend beaucoup aigris et intolérants envers le bonheur de leur jeunesse.
O combien de baisers, ils ont échangés, o combien de caresses
Se prodiguent-ils encore dans le confort de leur chambre
Moi, je leur fais à chaque fois un clin de clignotant complice
Quand ils passent amoureux et toujours au bord de l’orgasme.
Où lire Laura Vanel-Coytte
Commencer avec une vieille R12 break et finir en orgasme...c'est beau !
RépondreSupprimerFallait oser. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
De temps en temps ils font un brake ?
RépondreSupprimerhé bé ! c'est chaud chaud :)
RépondreSupprimerQuelle jolie romance, poussée à son paroxysme ! Bravo Laura :-)
RépondreSupprimerune romance amour et les caresses ... c'était la vie !!
RépondreSupprimerbravo Laura !
J'aime beaucoup plus encore ce registre-là avec le clin de clignotant qui est une belle trouvaille.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'était difficile, ici, de placer un titre de tableau du XVIIIe siècle. ;-)