J'avançais, à mon pas - ce festin !
par de magnifiques miroirs
qui se renvoyaient mes espoirs
pour quelques histoires, sans tain
J'allais mon train, dans la forêt
me demandant : quel horizon
murmura qu'il n'est de raison
qu'entre les ombres dans l'allée ?
Un blond papillon, brun dessous
et des ocres doux plein les yeux
vint me caresser le cheveu
(et pas pour m'y chercher des poux)
Je le chassais d'une main molle
vu que j'étais un rien pensif
que j'avais oublié mes tiffs
et que je cherchais mon école
dans les feuillages
où frétillait, d'en haut, le sang blanc d'un mirage
Quelques champignons m'interrogent...
Je leur réponds, le cœur troublé
Ma réponse n'a pas d'effet !
Ils montent grignoter ma loge
Disiez : « La vie est dégueulasse »
Léo Malet, Jacquottet, frères...
perclus d'horreurs z'et de misères
Mais, cette forêt, c'est du strass !
Et voici que je suis la ligne
indécise des arbres morts
pour l'insensible à ce décor
pas à pas, pour y voir un cygne
rogner son aile
et me narguer, gracile et pâle, principiel
Où choper un cygne parlant
par de magnifiques miroirs
qui se renvoyaient mes espoirs
pour quelques histoires, sans tain
J'allais mon train, dans la forêt
me demandant : quel horizon
murmura qu'il n'est de raison
qu'entre les ombres dans l'allée ?
Un blond papillon, brun dessous
et des ocres doux plein les yeux
vint me caresser le cheveu
(et pas pour m'y chercher des poux)
Je le chassais d'une main molle
vu que j'étais un rien pensif
que j'avais oublié mes tiffs
et que je cherchais mon école
dans les feuillages
où frétillait, d'en haut, le sang blanc d'un mirage
Quelques champignons m'interrogent...
Je leur réponds, le cœur troublé
Ma réponse n'a pas d'effet !
Ils montent grignoter ma loge
Disiez : « La vie est dégueulasse »
Léo Malet, Jacquottet, frères...
perclus d'horreurs z'et de misères
Mais, cette forêt, c'est du strass !
Et voici que je suis la ligne
indécise des arbres morts
pour l'insensible à ce décor
pas à pas, pour y voir un cygne
rogner son aile
et me narguer, gracile et pâle, principiel
Où choper un cygne parlant
un hommage aux poètes à ta manière inimitable....
RépondreSupprimeret une interrogation sur le sens de toute chose
Désolé, je n'ai pas le décodeur... :)
RépondreSupprimerQui va lentano...
SupprimerMoi non plus pour le lien entre Jaccottet et Léo Malet. Mais ne t'inquiète pas, Pascal : si "le soleil n'est pas pour nous", tiniak a de la "sueur aux tripe"s !
SupprimerVoui, mais nan! Je la refais...
RépondreSupprimerAux admins : ajoutez ma prochaine version à celle-ci, il s'y trouve un intérêt : le chemin de l'écriture ;)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce texte, et ta manière de jouer avec les mots: "gracile et pâle, principal" ça sonne !
RépondreSupprimerBisous
¸¸.•*¨*• ☆
#wink ♥
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