Il serait temps
Il serait temps que je m’affole, se disait le pêcheur breton
en constatant devant lui un mur de rochers pourfendeurs.
Il serait temps que je m’affole, se disait le pêcheur breton
en constatant devant lui un mur de rochers pourfendeurs.
Il serait temps que je m’affole, se disait la vieille cuisinière
en regardant les six cents gamins piaffer devant sa cantine.
Il serait temps que je m’affole, se disait le garde-barrière
en apercevant l’Express emballé débouler sur la voie.
Il serait temps que je m’affole, se disait le photographe
en prenant ses derniers clichés d’un terrible cyclone.
Il serait temps que je m’affole, se disait le père Noël
en grimpant dans son traîneau rempli de jouets.
Il serait temps que je m’affole, se disait le plongeur
en tapotant sur son manomètre de pression d’air.
Il serait temps que je m’affole, se disait l’amant
en remarquant son temps imparti du cinq à sept.
Il serait temps que je m’affole, se disait le révérend
en salivant aux propos de son sacristain Garrigou.
Il serait temps que je m’affole, se disait le turfiste
en allant valider son ticket au guichet du tiercé.
Il serait temps que je m’affole, se disait le lion
en reconnaissant son rival sur l’autre rive.
Il serait temps que je m’affole, se disait la maman
en accélérant pour récupérer son enfant à l’école.
Il serait temps que je m’affole, se disait Phidippidès
en courant (à perdre hellène) jusqu’à Athènes.
Il serait temps que je m’affole, se disait le pompier
en entendant hurler la sirène de la caserne.
Il serait temps que je m’affole, se disait l’écrivaillon
en alignant ces quelques mots pour les Impromptus.
en regardant les six cents gamins piaffer devant sa cantine.
Il serait temps que je m’affole, se disait le garde-barrière
en apercevant l’Express emballé débouler sur la voie.
Il serait temps que je m’affole, se disait le photographe
en prenant ses derniers clichés d’un terrible cyclone.
Il serait temps que je m’affole, se disait le père Noël
en grimpant dans son traîneau rempli de jouets.
Il serait temps que je m’affole, se disait le plongeur
en tapotant sur son manomètre de pression d’air.
Il serait temps que je m’affole, se disait l’amant
en remarquant son temps imparti du cinq à sept.
Il serait temps que je m’affole, se disait le révérend
en salivant aux propos de son sacristain Garrigou.
Il serait temps que je m’affole, se disait le turfiste
en allant valider son ticket au guichet du tiercé.
Il serait temps que je m’affole, se disait le lion
en reconnaissant son rival sur l’autre rive.
Il serait temps que je m’affole, se disait la maman
en accélérant pour récupérer son enfant à l’école.
Il serait temps que je m’affole, se disait Phidippidès
en courant (à perdre hellène) jusqu’à Athènes.
Il serait temps que je m’affole, se disait le pompier
en entendant hurler la sirène de la caserne.
Il serait temps que je m’affole, se disait l’écrivaillon
en alignant ces quelques mots pour les Impromptus.
On a tant de bonnes raisons de s'affoler en ce bas monde avant de goûter au suprême repos... mais le plus tard possible
RépondreSupprimerIl serait temps que je m'affole se disait Rikikitikitavi face au gros cobra noir ];-D
RépondreSupprimerquel inventaire de raisons de s'affoler !
RépondreSupprimermais comme le dit Vegas, la liste pourrait être encore loooongue ...
On s'affole pour un rien... :)
SupprimerIl serait tant que l'on s'affole
RépondreSupprimerBon ben c'est pas tout ça mais...on a de la route
On n'est pas couchés!
Faudrait voir à se dépêcher
Faudrait voir à prendre du souci
Quand faut y aller ben faut y aller
y a pas à tortiller du cul pour chier droit
et lycée d'versailles
¸¸.•*¨*• ☆
Courir à perdre hellène jusqu'à Athènes, tu devines bien que j'ai adoré ! Bravo pour ce nouveau marathon !
RépondreSupprimerBen, tu t'es affolé pour servir les Impromptus. Toi et les 5 autres. Même pas le temps de dire ouf, déjà six textes en ligne.
RépondreSupprimerIl serait temps que je m'affole.
Bravo ?
SupprimerMais oui bravo Pascal. Ce qui me questionne, ce sont les propos du sacristain au révérend. Fallait-il qu'ils fussent intéressants pour mettre ce dernier ainsi en retard. ;-)
Supprimer"Les Trois Messes basses", ma chère Marité !... :)
SupprimerAvec ou sans vin blanc ?
SupprimerIl serait temps, en effet ! Que de catas en perspective ! Merci pour cet humour qui fait du bien.
RépondreSupprimerTu veux tuer la Une des journaux ou quoi 0_0' ?
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