Mon ange.
Papa et Maman étaient des
saltimbanques, des charlatans payés dans les meilleurs salles de
Paris par des badauds ravis. En fait … des paladins de la poésie
imaginaire ,des histrions acteurs de l'impossible vérité.
Papa était le maître de la
disparition et Maman sa séide éternellement amoureuse et complice
de ses tours de passe-passe qui enchantaient les enthousiastes
spectateurs.
Chploc … Papa disparut un jour pour
de vrai.
Mort.
Mais il avait semé une graine dans le
ventre de Maman et je naquis en criant toute ma réprobation de ce
fait inéluctable.
Je me souviens de ces gens en blanc de l’hôpital qui parlaient d'une grossesse nerveuse … pas d'enfant …
personne !
Et puis les mains de maman,son odeur et
surtout sa voix qui m’appelait MON ANGE.
Maman commença à dépérir car …
je ne sais pas.
Dans la pension à la campagne où nous
vivions et où maman dormait la plus-part du temps je m'ennuyais et
regardais souvent par la fenêtre.
Ben ?
En face y avait une petite voisine de
mon âge qui semblait aveugle, parce qu'elle tombait souvent dans son
jardin et que y avait pas forcément quelqu'un pour la relever et par
la suite ...
Film très étrange mais
merveilleusement magnifique à propos d'un gamin né invisible et de
sa petite voisine aveugle,un film romantico-philosophique, d'amour
quoi.
ton texte me donne furieusement envie de découvrir ce film, merci :)
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