Chair ? Paliers !
Leur pas dans l'escalier évoque un bruit de bottes...
Ils sont si familiers des parades obscures
que peut leur chaut d'aller se cogner dans les murs
Ils baillent leurs versets à des corneilles sottes
Elle a le cheveu souple (et ça lui coûte un bras !)
la daronne du poulpe, aux yeux jeunes encore
pour preuve, l'iris vert dont la prunelle implore
une passion sans coulpe avec le gars d'en bas
Venu, d'On-Ne-Sait-Z'où, la cravate défaite
le genre sans le sou, mais le port fier et glabre
suivant l'aléatoire veinure des marbres
d'un doigt, il s'en va relever sa boîte aux lettres
Il semble m'éviter, ce regard, en approche...
Cherche l'autre côté, n'y trouve rien, s'égare
au moment de croiser, prétend un pur hasard
te sonde et s'interroge et rentre dans sa poche
Ah, voici le crapaud, qui parle, parle tant
(plus fort que la phtisie qui lui ronge le pot)
d 'icelle, d'icelui, qu'il oublie son mégot
et crache, au marigot, sa colère sans dent
Tout lui semble incongru, violent, inaccessible
(elle n'a rien connu des bégueules ivresses)
elle est bientôt rendue à ses seules paresses
mais elle hésite un peu car je la prends pour cible
Holistique fourmi des songes parcellaires
tu viens jouer aux échecs à l'heure où tout est dit
et des prises de becs, et des salmigondis
partie pour mendier, partie pour battre fer
Arg, üsh ! Dans l'ascenseur, ça ne sent pas la rose...
Que fait Jack L’Éventreur ? (la police est trop tendre !)
Je ne vais pas grimper ces marches sans m'étendre
- allez ! en quelque vers...- sur de suaves nécroses ?
Nan ! Vraiment pas, ma chair...! Ah, plutôt tout détruire
que brosser un portrait, une marche, un miroir
sans pondre une clameur par ces sombres couloirs
pour y foutre bordel et me rentrer sans bruire
Leur pas dans l'escalier évoque un bruit de bottes...
Ils sont si familiers des parades obscures
que peut leur chaut d'aller se cogner dans les murs
Ils baillent leurs versets à des corneilles sottes
Elle a le cheveu souple (et ça lui coûte un bras !)
la daronne du poulpe, aux yeux jeunes encore
pour preuve, l'iris vert dont la prunelle implore
une passion sans coulpe avec le gars d'en bas
Venu, d'On-Ne-Sait-Z'où, la cravate défaite
le genre sans le sou, mais le port fier et glabre
suivant l'aléatoire veinure des marbres
d'un doigt, il s'en va relever sa boîte aux lettres
Il semble m'éviter, ce regard, en approche...
Cherche l'autre côté, n'y trouve rien, s'égare
au moment de croiser, prétend un pur hasard
te sonde et s'interroge et rentre dans sa poche
Ah, voici le crapaud, qui parle, parle tant
(plus fort que la phtisie qui lui ronge le pot)
d 'icelle, d'icelui, qu'il oublie son mégot
et crache, au marigot, sa colère sans dent
Tout lui semble incongru, violent, inaccessible
(elle n'a rien connu des bégueules ivresses)
elle est bientôt rendue à ses seules paresses
mais elle hésite un peu car je la prends pour cible
Holistique fourmi des songes parcellaires
tu viens jouer aux échecs à l'heure où tout est dit
et des prises de becs, et des salmigondis
partie pour mendier, partie pour battre fer
Arg, üsh ! Dans l'ascenseur, ça ne sent pas la rose...
Que fait Jack L’Éventreur ? (la police est trop tendre !)
Je ne vais pas grimper ces marches sans m'étendre
- allez ! en quelque vers...- sur de suaves nécroses ?
Nan ! Vraiment pas, ma chair...! Ah, plutôt tout détruire
que brosser un portrait, une marche, un miroir
sans pondre une clameur par ces sombres couloirs
pour y foutre bordel et me rentrer sans bruire
tu m'épates comme tu campes du voisinage en poésie !!!
RépondreSupprimerpar contre, un je ne sais quoi de "Delicatessen" est venu me chatouiller l'esprit :)
Hé, hé, hé ! pas loin, en effet ;)
SupprimerJe me permets de souligner qu'il s'agit d'un acrostiche (première lettre de chaque strophe) : avec LEVIATHAN pour clé.
RépondreSupprimermais je n'avais pas vu ...
Supprimercela n'en est que plus mystérieux
du coup je l'ai mis en évidence graphiquement :)
Küühl, merciche ♥
SupprimerBel acrostiche en effet.
RépondreSupprimerEt belle bande de bras cassés, quand même que ce voisinage là. Pas un pour racheter l'autre...
Mais ils s'en foutent... ;-)
Tes alexandrins m'émerveillent toujours autant.
¸¸.•*¨*• ☆
Wouaouh ! J'ai failli me perdre dans le vocabulaire, mais la dernière strophe était là pour me rattraper ! Très rythmé, Tiniak, c'est tout toi !
RépondreSupprimerEncore du pur Tiniak et ses alexandrins ravageurs! Je ne suis pas certains d'aimer tous tes voisins :)
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