La mousse orangit
au flanc de l'arbre
Le verdoie s'apitoie sur
mes pieds
Je t'avais chérie
ma Veine Marbre
Tu m'auras pris en filature
en fait
jusques z'au cœur
(pour mieux en piétiner le par-terre de fleurs !)
J'aurais voulu pleurer
prier, peut-être...
n'être plus, les mains jointes
que larmes vers le ciel
mais déjà - oh, pays !
la cloche tinte
et la route a repris
tous ses trajets mortels
Alors, je vais...
(fourbir une raison d'accomplir un projet ?)
Côté sentimental
me range des voitures
et de l'autre, moins sûr
épie chaque horizon
Bien lavés, tous les sols
et crevés, les plafonds
j'ai gavé la maison
d'orgues très verticales
d'où mes cris
s'élèvent, d'un accord, vers l'Oreille engourdie
(d'une Elfe ? d'une Louve ?)
De voitures ? plus qu'une !
en si triste campagne
que l'automne s'y trouve
en belle compagnie
dont la tôle a repris
l'ocre pour ses organes
et le moteur éteint
ne brigue plus, la nuit
le brillant de la lune
où le songe a flétri
Je couve
un autre lent chagrin au tétin de la Louve
Où égarer ses sentiments en double file...
ben, v'là que tu t'prends pour une caisse :)
RépondreSupprimerconquise par ton poème, et plus particulièrement par la dernière strophe
Une caisse... larguée ! ;))
SupprimerRhôô !
SupprimerTsi hi :)))
Supprimerun poème tiniakesque et superbe
RépondreSupprimerj'adore ce que tu écris !!
Merci, l'Ami ! Je te fais mon plus beau Gris Sourire, hein ?
SupprimerBoudiou, j'ai appris un mot ! Tétin ! Je ne connaissais pas...
RépondreSupprimerCe texte est bien mélancolique, tout de même, Tiniak !
C'est qu'il est fait de rouille et d'os ;)
SupprimerAh...tes alexandrins, j'en suis émerveillée
RépondreSupprimerbluffée, émoustillée.
¸¸.•*¨*• ☆
Ça te laisse sans voix, hein ... hihi! :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah que voilà un joli nocturne... pour une accompagner une balade un peu triste ?
RépondreSupprimerNul bémol à ton com', frangin ,)
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