Mire, hors…
Je tombe - chut ! à la renverse...
Verse, verse
vers ce jus blanc dans la coulpe
(avec autant de bras qu'un poulpe)
un sang plus noir
que le Nombre logé au fond de ce tiroir
L'autre jour, vins
(allez ! mille lieux sous l'éther…)
avec mon âme en bandoulière
(pour dire comme j'en suis fier)
me planter devant le miroir
Je me songeais Tarzan
je vis que j'étais Noir !
basculais à l'inverse
Verse, verse, verse, Cri
de la falaise dans un puits
Mais ce cri n'était pas le mien
(ce cri strident et féminin !)
Quand je crie, c'est à l'intérieur
(je suis né au pays du beurre !)
et quand je marche sur Falaise
- à l'aise, à l'aise...
ce n'est sûrement pas pour filer à l'anglaise
Oh ! Pas pour choir
(en suivant tous ces Blancs, braillant dans le couloir)
mais, des nazis
voir s'abîmer, dans les marais, l'horreur, l'ignominie
Miroir... Miroir... Hé ! Qui l'eût cru ?
Tu ouvres ton terroir aux ombres méconnues
et le Nombre, Il… ?
(nombril ? nombril !)
…déploie sa loi depuis les secrets infantiles
et va, sa foi particulière en bandoulière
son destin sans tain sur la terre
Mon cœur moqueur, reste de glace...
Dès demain, sous ma main, cette buée, c'est farce !
Et je mire, hors
ces affres de reflet
où je situe mon or
Hé ! Hé !
de ce qu'on croit de soi à ce qu'on voit
RépondreSupprimerde ce qu'on voit à ce qu'on croit
tu interroges nos consciences et nos préjugés
et j'ai pensé à Ray Charles disant : "« Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi… J’aurais pu être noir » :)
Pertinent rappel, en effet !
SupprimerTes mots rebondissent, dix (et plus) sur cette surface où tu t'interroges.
RépondreSupprimerNous autres t'avons reconnu, facétieux Tiniak
C'est pô moi, c'est l'écho... :p
SupprimerMerci de ton regard fidèle, ami (à Miami ?).
Il me l'a avoué : ce que ton miroir abhorre, c'est le glace-sexe !
RépondreSupprimerTsi hi ! Ce pourquoi je le soigne au miror :))
SupprimerJ'ai inscrit au tableau noir
RépondreSupprimerTon poème haut en couleur
Pour le réciter par coeur
A ceux qui perdraient espoir
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