vendredi 14 septembre 2018

Tiniak - Vieilles pierres

PAS QUE RABANE



J'en étais las
d'écosser là
ces quelques poids
sur mon tapi
Lors, je partis
vers mon Tant-Pis
au gré d'une plombe à couler
au chevet d'un ru dépollué
par une récente chavanne

C'est à pas lents
que sur ce banc
pas loin du soir
je vins asseoir
mon sentiment
de mésespoir
pour le fondre dans le secret
non paginé de mon carnet
à l'encre venue de Louisiane

Bon, c'est la dèche !
Nulle flammèche
pour battre en brèche
ce long Tant-Pis
et nul nervi
qui ait occis
de réminiscentes pensées
que j'aimerais bien décharger
là, sur les quais où l'âme empanne

Pardon, rivage ?
Tourner la page
et garder foi ?
Lors, je revins
sur le carmin
vers mon écrin
finie cette plombe à sombrer
vers le soleil à son coucher
du pied chatouillant sa rabane


Où mettre les orteils en éventail à l'approche des frimas... ?

8 commentaires:

  1. où Lamartine a son lac, Tiniak a sa rivière, et ce banc qui le vit s'asseoir :)

    blague à part, la nature et la poésie sont guérisseuses pour apaiser "le sentiment de mésespoir"
    ton texte en est le juste reflet

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  2. De frimas point, l'été indien succède à la canicule, profitons de la générosité de Phébus. ];-D

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  3. Une plombe, est-ce assez pour ressasser en chatouillant sa rabane ?
    Je vais souvent sur ce banc et j'y retournerai en songeant à ta Polésie, l'ami Tiniak

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    1. On y tient bien à trois, je pense...Tu penses à qui d'autre ? Moi, j'y verrai bien L'Arpi... (il me manque).

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  4. Ô temps, viens un peu sur la banc !

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  5. Et oui, je pense que ce banc est un de ces endroits parfaits à la tombée du jour pour aller méditer ou poser quelques mots ...

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    1. Quand le jour s'affaisse (sa fesse ?) XD
      Merci, Mapie ♥

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