Mât de laine
Bien sûr, j'ai des moments ouate, où la vie me comble de rester simplement assise à contempler le monde...molle et alanguie comme une baleine échouée, dans un cocon de confort.
Mais j'ai aussi des moments watt, où l'envie est là, électrique, au ventre, aux tripes. Puissante. L'envie d'avoir envie, dis, Johnny, est-ce l'envie d'être en vie ?
La vie m'attire, piège mortel. Délicieux. Fascinant. Curieuse, insatiable, insatisfaite.
Une faim qui ne se résout pas à l'immobile, au prévisible, à l'infernale routine des jours tous pareils, sans avoir l'impression de glisser le long de parois vides jusqu'à la mort par asphyxie...
J’ai essayé de me fixer tant soit peu, de me choisir un port d’attache. Avec l'idée de me sentir d’ici plutôt que de là. De m’accrocher, coquillage languide à un rocher. Mais l’appel du large est si fort, le vent des alizés tellement empreint de l’odeur douce et âpre du voyage, la mer si rugissante et si pressante au cœur, que je me suis souvent laissé embarquer vers d’autres rivages, comme on donne un coup de pied salvateur pour se dégager d'une emprise. Celle du temps grisâtre, sans doute, qui grignote nos secondes. Celle de l'habitude qui emprisonne nos raisons dans un étui.
Un temps où il est temps d’entrevoir des lieux nouveaux, d’autres vertigineux paysages, d’autres façons de traverser. Voir ! Voir des couleurs, des lumières inédites ! Ecouter, entendre d'autres voix, d'autres accents, d'autres musiques... Il y a toujours un mur à franchir. Une porte à ouvrir. Un horizon à bercer, avec un virage qui cache un mystère au loin, là-bas. Quel mystère ? Une herbe verte, un air pur...Une ville dans laquelle se perdre. Connaître, découvrir, rencontrer, apprendre, savoir... Ma madeleine de Proust, celle qui me booste, c'est mon mât de laine au rafiot de coton, c'est la mer tricotée du fil de la passion.
Je ne traverserai toujours la vie que comme une éternelle touriste, le cœur et l'âme en bandoulière.
Bien sûr, j'ai des moments ouate, où la vie me comble de rester simplement assise à contempler le monde...molle et alanguie comme une baleine échouée, dans un cocon de confort.
Mais j'ai aussi des moments watt, où l'envie est là, électrique, au ventre, aux tripes. Puissante. L'envie d'avoir envie, dis, Johnny, est-ce l'envie d'être en vie ?
La vie m'attire, piège mortel. Délicieux. Fascinant. Curieuse, insatiable, insatisfaite.
Une faim qui ne se résout pas à l'immobile, au prévisible, à l'infernale routine des jours tous pareils, sans avoir l'impression de glisser le long de parois vides jusqu'à la mort par asphyxie...
J’ai essayé de me fixer tant soit peu, de me choisir un port d’attache. Avec l'idée de me sentir d’ici plutôt que de là. De m’accrocher, coquillage languide à un rocher. Mais l’appel du large est si fort, le vent des alizés tellement empreint de l’odeur douce et âpre du voyage, la mer si rugissante et si pressante au cœur, que je me suis souvent laissé embarquer vers d’autres rivages, comme on donne un coup de pied salvateur pour se dégager d'une emprise. Celle du temps grisâtre, sans doute, qui grignote nos secondes. Celle de l'habitude qui emprisonne nos raisons dans un étui.
Un temps où il est temps d’entrevoir des lieux nouveaux, d’autres vertigineux paysages, d’autres façons de traverser. Voir ! Voir des couleurs, des lumières inédites ! Ecouter, entendre d'autres voix, d'autres accents, d'autres musiques... Il y a toujours un mur à franchir. Une porte à ouvrir. Un horizon à bercer, avec un virage qui cache un mystère au loin, là-bas. Quel mystère ? Une herbe verte, un air pur...Une ville dans laquelle se perdre. Connaître, découvrir, rencontrer, apprendre, savoir... Ma madeleine de Proust, celle qui me booste, c'est mon mât de laine au rafiot de coton, c'est la mer tricotée du fil de la passion.
Je ne traverserai toujours la vie que comme une éternelle touriste, le cœur et l'âme en bandoulière.
J'aime cette soif de découverte et de partage, ta curiosité... des moments what... because tu le vaux bien, ma chère Célestine
RépondreSupprimerMerci cher Végas me voilà par tes soins transformée en slogan publicitaire. ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Juré, craché, j'avais posté un com. Parti sans doute dans les limbes insondables d'internènet ];-D
RépondreSupprimerS'il réapparaît ne t'agenouille pas en hurlant ALLELUIAH !
Ah mince alors...Il devait être fabuleux ce commentaire.
Supprimermais moi, m'agenouiller ? Même pas en rêve !
¸¸.•*¨*• ☆
Derrière la porte s'ouvre une autre porte, après le virage le chemin tourne, on franchit l'épaule d'une montagne qu'une autre se dresse.
RépondreSupprimerAprès ton histoire, j'entame une autre de tes histoires. Une ville et des couleurs.
Moi, je trouve cela merveilleux
Moi ce sont tes mots que je trouve merveilleux, Bricabrac... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Après la fée Célestine voici la sirène du même nom qui nous entraîne au large dans son sillage.
RépondreSupprimerHeureusement, contrairement à la Lorelei, je ne naufrage personne ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimerstouf
Marche ou rêve
Ce soir Madeleine l'attend, elle lui a apporter des lilas, elle lui en apporte toute la semaine puisqu'il aime bien ça. Ce soir ils prendront le tram trente-trois pour manger des frites chez Eugène, il aime tant cela.
Jacques c' est son noel, son amérique à elle. Même qu'il est trop bien pour elle, comme dit son cousin Joêl !
Aprés ils iront au cinéma et elle lui dirat qu' elle l'aime, il est tellement joli, il est tellemnt tout ça, Jascques est … toute sa vie.
Madeleine l'attend mais il pleut sur les lilas, il pleut comme toutes les semaines et Jacques n' arrive pas !
Ce soir Madeleine attendait Jacques, c'est fichu pour le cinéma et elle reste avec ses « Je t' aime ! ». Le tram trente-trois ?
Hein quoi ? Ben mon pote Jacquo le belge j'ai tellement vécu avec lui-sa-voix que je peus bien l'interpréter comme c' est que je veus … merdre alors !;o)))
PS: s' cuse Célestine, je squate ton texte pour y poser le mien car j' ai encore et encore des problêmes de boite mail, mille fois merci, nous sommes comme comme des colocs. ;o))
Comme j'étais partie, je ne me suis aperçue de rien...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
entre la ouate et le watt tu ne m'étonnes guère :o)
RépondreSupprimertu es à la fois douce et électrique (voire même atomique) et tu voyages dans le monde et dans ta tête aussi !!
super !!
Tu me connais bien l'Arpenteur.
SupprimerTu as cerné mes contradictions et ça c'est cool !
¸¸.•*¨*• ☆
Pas lu les précédents com's, mais, déjà, j'applaudis ce manifeste goûteux ! Et j'appuie, et du front, fort sur mon clavier, cette ode délicieuse à la liberté.
RépondreSupprimerMerci ♥
Wouaou c'est sympa ça Tiniak. je suis confuse.
SupprimerLa liberté, c'est vraiment le bien le plus précieux pour moi.
¸¸.•*¨*• ☆