Courre, courre, pendant qu' il en est encore temps !
Je suis tranquillement nu dans la cuisine, la cafetière Cicona prend son temps (normal pour une italienne), une clope se consume singulièrement entre mes deux doigts de main qui craignent le pire si je ne me réveille pas de mon bonheur imagé. La famille Merle me regarde par la fenêtre et les parents semblent apprendre aux mômes cet adage ancestral « tu ne chieras point sur le balcon de celui qui te nourrit ! ».
- Hum, ça sent bon, dis-je, le café est il prêt ?
- Bien sur not'e bon ami, s'écrie alors la famille Bonobo, ceux que j'accueille après les avoir sortis par un jour de pleine lune de ce cloaque que l' on appelle le zoo, c'est notre petite Galipette notre fille qui te l'a préparer.
- Merci la p'tite Galipette t'es trop sympa et vraiment mignonne. Vous faites quoi aujourd'hui mes camarades ?
- Bah ... camarade bourgeois, camarade fils à papa (c'est not'e signe de réalignement), épouillage du matin, mangea gé des baies et des feuilles que nous achetâmes en ta compagnie avec ton fric au marché et puis après ... dodo dans les arbres du parc d' à côté en attendant que tu reviennes du boulot.
- Heiiin quel boulot ?
- Ben là-bas, dans le trou noir.
- Meeeerdre, le trou noir, j'avais oublié ! Quelle heure est-il, bon j'ai juste le temps, faut que j'me grouille.
J'me sape vite fait, je bois mon café (Non così rapidamente il mio amore ! S'exclame Cicona), je prend la trottinette électrique sur mes épaules et mon pote Bob, le papa bonobo, m'ouvre la porte. Je dégringole les escaliers quatre à quatre, je me casse la gueule jusqu' en bas et ... rétablissement impromptu, v'la la porte de sortie.
Dans la rue je déroule la trottinette, je met le moteur électrique à donf' et je saute dessus, tel Zorro sur son Tornado, youp là.
- Pousse toi madame Ginette, ch'uis en r'tard !
- Vas y mon gars attrape le pompon, qu' elle s' exclame Ginette parce que avant elle tenait les manettes d'un manège où y avait plein de gosses et qu'à la retraite elle se fait chier.
Tien v' la le Roger mon compère batard le chien qui courre à mes côtés.
- Gros, ch'uis en retard !!!
- Comme dab Gros... tu vas dans le trou noir ? Vas y, accroche ma queue à ton machin électrique, moi je suis une bombe atomique !
En moins de deux on est au boulot que j' aime et je dis à gros
- Reste, tu vas apprendre deux trois trucs à propos du rut que t'es pas obligé comme tu l'exprimes.
Gros n'entrave pas bien mais il reste parce qu'il est tout de même un peu fatigué par la cavalcade.
Ah ... le trou, meeerdre je suis vraiment en retard. C'est la troisième scène, espérons que cette mauvaise actrice qui fuck avec le tenancier de ce théâtre bordélique ne soit pas trop bourrée ou cocaïne. Bon, voyons voir.
La belle smokeuse de jouin (vu ses yeux rouges)
- Me voici, madame. Quelle est votre volonté ?
La vieille lady Crapulette
- En voilà assez ; je t’en prie, tais-toi.
Un sosie de Léonardo di caprio roméo
- Voyons, faut-il prononcer un discours pour nous excuser ou entrer sans apologie ?
Mercutio
Je suis tranquillement nu dans la cuisine, la cafetière Cicona prend son temps (normal pour une italienne), une clope se consume singulièrement entre mes deux doigts de main qui craignent le pire si je ne me réveille pas de mon bonheur imagé. La famille Merle me regarde par la fenêtre et les parents semblent apprendre aux mômes cet adage ancestral « tu ne chieras point sur le balcon de celui qui te nourrit ! ».
- Hum, ça sent bon, dis-je, le café est il prêt ?
- Bien sur not'e bon ami, s'écrie alors la famille Bonobo, ceux que j'accueille après les avoir sortis par un jour de pleine lune de ce cloaque que l' on appelle le zoo, c'est notre petite Galipette notre fille qui te l'a préparer.
- Merci la p'tite Galipette t'es trop sympa et vraiment mignonne. Vous faites quoi aujourd'hui mes camarades ?
- Bah ... camarade bourgeois, camarade fils à papa (c'est not'e signe de réalignement), épouillage du matin, mangea gé des baies et des feuilles que nous achetâmes en ta compagnie avec ton fric au marché et puis après ... dodo dans les arbres du parc d' à côté en attendant que tu reviennes du boulot.
- Heiiin quel boulot ?
- Ben là-bas, dans le trou noir.
- Meeeerdre, le trou noir, j'avais oublié ! Quelle heure est-il, bon j'ai juste le temps, faut que j'me grouille.
J'me sape vite fait, je bois mon café (Non così rapidamente il mio amore ! S'exclame Cicona), je prend la trottinette électrique sur mes épaules et mon pote Bob, le papa bonobo, m'ouvre la porte. Je dégringole les escaliers quatre à quatre, je me casse la gueule jusqu' en bas et ... rétablissement impromptu, v'la la porte de sortie.
Dans la rue je déroule la trottinette, je met le moteur électrique à donf' et je saute dessus, tel Zorro sur son Tornado, youp là.
- Pousse toi madame Ginette, ch'uis en r'tard !
- Vas y mon gars attrape le pompon, qu' elle s' exclame Ginette parce que avant elle tenait les manettes d'un manège où y avait plein de gosses et qu'à la retraite elle se fait chier.
Tien v' la le Roger mon compère batard le chien qui courre à mes côtés.
- Gros, ch'uis en retard !!!
- Comme dab Gros... tu vas dans le trou noir ? Vas y, accroche ma queue à ton machin électrique, moi je suis une bombe atomique !
En moins de deux on est au boulot que j' aime et je dis à gros
- Reste, tu vas apprendre deux trois trucs à propos du rut que t'es pas obligé comme tu l'exprimes.
Gros n'entrave pas bien mais il reste parce qu'il est tout de même un peu fatigué par la cavalcade.
Ah ... le trou, meeerdre je suis vraiment en retard. C'est la troisième scène, espérons que cette mauvaise actrice qui fuck avec le tenancier de ce théâtre bordélique ne soit pas trop bourrée ou cocaïne. Bon, voyons voir.
La belle smokeuse de jouin (vu ses yeux rouges)
- Me voici, madame. Quelle est votre volonté ?
La vieille lady Crapulette
- En voilà assez ; je t’en prie, tais-toi.
Un sosie de Léonardo di caprio roméo
- Voyons, faut-il prononcer un discours pour nous excuser ou entrer sans apologie ?
Mercutio
- Ah ! mon doux Roméo, nous voulions que vous dansiez.
D'un seul coup je détourne mes yeux de la scène car je sens que je suis à bout de souffle et que ces acteurs n'ont pas besoin d'un souffleur dans son trou.
Je réveille le gros et nous partons dans les rues vers dans l'appart' où j' ai encore récupéré un animal pote de plus. Gros.
D'un seul coup je détourne mes yeux de la scène car je sens que je suis à bout de souffle et que ces acteurs n'ont pas besoin d'un souffleur dans son trou.
Je réveille le gros et nous partons dans les rues vers dans l'appart' où j' ai encore récupéré un animal pote de plus. Gros.
Une Cicona... what else ?
RépondreSupprimerstouf
SupprimerNon riuscirai mai a capire. ;o)
Bizarre, déjanté, une histoire en pointillés... J'aime bien les Bonobos, qui ont TOUT compris, contrairement aux humains bien timorés ! ];-D
RépondreSupprimerstouf
SupprimerLes humains bien timorés, du Timore orientale ou occidentale ? C'est pas pareille.
Tu n'as pas ménagé ta ménagerie ! ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
stouf
SupprimerEt oui, même toi je t'accepte.
Souffleur de vers, alors, si c'est du Racine
RépondreSupprimerstouf
SupprimerMais nooon, du Ronsard. ;o)
stouf
RépondreSupprimerMaintenant nous sommes en dehors du théatre, plus de Juliette ni de Roméo, la dodécaphonie odorifère embiante éberlue mes cinq sens, j'ai repris le souffle de vie qui préside à ma destiné.
Gros renifle nonchalament le fumet d'une crotte trottoiresque, je m'en grille une (une clope,pas une crotte biensure) et je regarde passer la p'tite Loula et ses épaules nues où Djamel a poser son bras, elle semble heureuse qu'un beau gosse comme lui soit heureux avec elle, ils rigolent gentiment et Loula se demande quand Djamel se décidera à l'embrasser sur la bouche, pour leur première fois.
-Bon, c'est pas tout gros,me dit gros le batard,t'as point un p'tit creu, tu m'as garder l'os à moëlle de ton pot-au-feu d'hier ?
-Hein ? Ah oui, ta préoccupation principale avec le sexe, allez viens à la baraque c'est moi qu'invite.
Nous nous mettons en route et en chemin je demande au clébard s'il n'a rien contre les singes.
-Ben nan puisque je t'honnore de mon auguste présence, répond-t-il.
Devant la porte cochère de l'immeuble madame Ginette danse une Polka-Mazurka aux bras de Monsieur Bozo, le voisin qu'était clown dans le monde du cirque et qu'aimait faire rire les gosses mais qui se fait chier depuis qu'il est à la retraite. C'est monsieur Bob qui joue de l'accordéon pour les accompagner.
Dans les escaliers vers l'apparte y a la p'tite Galipette qu'est assise, ses mains sont autour de son crâne et elle murmure: "Mais pourquoi suis-je donc aussi simiesque, avec la tête que j'ai ni les fils de Léonardo Di C ni de Brad P ne voudront de moi, j'ai louper ma vie !".
A cet instant le Roger m'estourbit les mendibulles cervicales, il s'approche d'elle et lui lêche les goutes lacrimales de son visage, aprés il lui dit: -Pleure pas la naine, t'es belle comme un coeur et t'es pas une humaine, les fils des stars de la télé ça vaut rien. J'ai pleins de jeunes potes zanimaux avec qui on se marre le soir auprés d'un feu et on a besoin d'une chanteuse de Blues, tu sais chanter ?
Galippette semble tout à coup intéressée, elle oublit la mélancolie et...
-Ben ouai, aussi le Jazz et surtout Billie Holiday.
-Allez viens sur mon dos on monte à l'apparte, j'mange un truc et on s'casse faire la fête.
En bas de l'escalier y a moi et monsieur Bob qu'avons suivis l'affaire et tout à coup nous nous regardons dans nos yeux interloqués, à bout de souffle. Bientôt une évidence s'inscrit au fond de notre commune amitié, nous avons trouver un nouveau pote et la p'tite Galipette pourra sortir avec un chaperon, le premier soir du reste de sa vie.;o)
stouf
RépondreSupprimerLe gros batard de Roger s'est baffrer comme un porc et maintenant v'la pas qu'il s'est endormit. La p'tite galipette commence à gesticuler dans tous les sens, elle fait le ménage chez monsieur stouf où ils habitent tous, elle regarde souvent la comtoise et ses éguilles qui tournent sans arrêt, derrière la fenêtre dehors la nuit tombe et elle se demande comment c'est de faire la fête autour d'un feu. Pourra-t-elle danser avec un autre Bonobo, c'est bon un verre d'alcool, papa Bob viendra-t-il où elle sera tranquille avec monsieur Roger dans les parages ? Ses grands yeux magnifiques sont plein d'intérogation et avides de connaissances. N'y tenant plus elle lache le plumeau qui lui servait négligeament à nettoyer les photos de monsieur stouf au Congo et elle se précipite vers Roger afin de le secouer et qu'il l'enmène faire la nouba comme promis.
Mais elle calme son instinct primaire tout à coup dévoilé, elle ne le bat pas avec ses grands bras qui descendent jusqu'au sol, elle se met à chanter.
-Une souris verte qui courrait dans l'herbe, elle s'en va croquer la pate du gros fainéant de vieux chien qui pue et...
Dans son sommeil Roger entend ces paroles et se réveille d'un coup, les yeux fous, complêtement apeuré.
-Naaaan pas les papates du gentie chien s'te plait !
Bon... il se rend compte vite fait qu'il s'est fait avoir mais comme c'est la p'tite singette sa nouvelle amie, y s'énerve pas.
-Tonton Roger, quand c'est qu'on va au feu, c'est où c'est loin, y aura des beaux gosses, t'as de l'argent pour prendre le métro ou faut que je demande à monsieur stouf qu'il nous enmène dans sa R5 toute pourrie qui sent la clope ?
Ben là monsieur Roger est pris au piège, il ne peut pas se défiler, prendre la poudre d'escampette, se carapater,ni fuire à l'autre bout de la terre ou quoi que ce soit. Il secoue ses puces (une famille avec dix mille congénères pas content de mon histoire)et dit: -Zyva la mouflette monte sur mon dos,direction la fiesta, asta la vista !
en réalité tes commentaires sont la suite de ton texte et c'est excellent :o)
RépondreSupprimeret c'est toujours de l'humour et j'aime ça !!
stouf
SupprimerAh ben ça alors, nom d'un clébard, qu' est-ce t'es cool gros Arpentos... Bon, je te prend dans ma ménagerie, tu montes à l'aparte quand tu veus.