Tout mon
souffle
Tendu vers
l’avancée
L’un après
l’autre
Les pas sont
enchaînés
Je vais de l’avant
Comme une proue
tête dure
Je prends tout dans
la figure
Paquets de sel et
goémons
Poissons volants et
Philémon
Pas de pause, point
de répit
Mon élan est à ce
prix
Malgré toutes les
fêlures
Je voudrais mener
ma voilure
Vers le soleil
levant
Qui rayonne dans
mon cœur d’enfant
A bout de souffle
De tous les espoirs
dépassés
Les miens comme les
nôtres
Je continue à
marcher
Mais je vais sans
allant
De l’air, de l’air
Comment sortir de
cette serre
En un éclair
Changer
d’atmosphère
Relever les rideaux
de fer
Et les barbelés qui
nous enserrent
Je voudrais
m’envoler dans l’azur
Des beaux jours qui
rassurent
Me baigner dans une
douce lumière
Laisser chanter les
murmures
Quel souffle, mais sans essoufflement, l'asthmatique ça n'est pas toi, enfin sur ce coup là ];-D
RépondreSupprimermerci, merci :)
Supprimerj'ai failli verser enfant dans ce piège là (celui de l'asthme), mais en ai évité l'écueil
On sent le besoin d'air... la faute à Philémon peut-être ?
RépondreSupprimerPhilémon : c'est pour la BD de Fred dont j'aimais bien l'atmosphère poétique et surréaliste :)
SupprimerJ'aime votre poésie singulière, infinitive, hachée comme la houle, et cette voix minuscule au monde et volontaire. Mais c'est ma lecture personnelle, où vous pouvez ne pas vous retrouver
RépondreSupprimermerci beaucoup Bricabrac :)
Supprimercela me touche infiniment
je crois que tu cernes bien ma façon d'écrire...et peut-être de vivre...
il me semble que mon cousin aurait pu écrire les mêmes mots sur moi :)))
Changer, oui, changer d'air...parce qu'il n'a pas une gueule d'atmosphère... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
et oui, Célestine, comme Arletty nous n'avons pas une gueule d'atmosphère :))))
Supprimerje suis toujours admiratif de ta poésie tellement personnelle mais qui a un vrai souffle puissant !!
RépondreSupprimerpour paraphraser de célèbres répliques de la saga "Guerre des étoiles" : "la poésie est puissante dans notre famille !" :o))))
SupprimerOui, une très jolie poésie où la souffrance ( ou l'angoisse) se trouve en compétition avec l'espérance, c'est à la fois beau et puissant.
RépondreSupprimermerci Saraline
Supprimerla poésie, tout comme la vie, n'est-elle pas la traduction de cet antagonisme ?
C'est toujours mieux "à bout de souffle" parce qu'on a l'impression de s'y être déplacé.
RépondreSupprimerc'est amusant ce que tu écris, car je me suis toujours étonnée de voir aussi la propulsion par expulsion de souffle, non pas en avant, mais en arrière, comme les pieuvres en quelque sorte
Supprimerle déplacement semblant donc inversé
Que c'est beau... De l'aire ! De l'aire !
RépondreSupprimerAvec un Ah! majuscule... ;)
à lire ton commentaire, je rougis cher ami :)
Supprimeret respire encore mieux...