SOUFFRE, IRE !
Je cours...
avec, au ventre, ma colère
l'alentour qui me désespère
et le désir d'en finir, las
avec ce qu'il me semble être de vains combats
Je songe et vois quelque trouffion
qui pleure et demande pardon
à la poussière
Je marche...
Un sang plus lourd que mes émois
s'épaissit quand je t'aperçois
un cent de ma rage de vivre
attaché à la trace qu'il me plaît de suivre
Je pousse un cri du bout des yeux
Il vient fondre dans tes cheveux
dans leur soie
Je stoppe...
Ma colère s'essouffle
- fini l' barouf !
J'entends
le monde et son soupir avec ta joie dedans
Je cours...
avec, au ventre, ma colère
l'alentour qui me désespère
et le désir d'en finir, las
avec ce qu'il me semble être de vains combats
Je songe et vois quelque trouffion
qui pleure et demande pardon
à la poussière
Je marche...
Un sang plus lourd que mes émois
s'épaissit quand je t'aperçois
un cent de ma rage de vivre
attaché à la trace qu'il me plaît de suivre
Je pousse un cri du bout des yeux
Il vient fondre dans tes cheveux
dans leur soie
Je stoppe...
Ma colère s'essouffle
- fini l' barouf !
J'entends
le monde et son soupir avec ta joie dedans
absolument magnifique !
RépondreSupprimerje me ressens dans tes mots, et dans ce qu'ils expriment
j'y trouve d'ailleurs dans la thématique, avec un talent bien moindre, beaucoup d'écho à mon texte de la semaine
Colère ou joie... tout est respiration.
RépondreSupprimerEncore un texte superbe de musicalité, Tiniak
Splendide. On est content qu'il souffle enfin, ce soldat à bout de tout...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
c'est un de tes plus beaux poèmes (même si ils sont tous remarquables)
RépondreSupprimerabsolument sublime !!
Comme une réminiscence de la course de Philippidès (avec une mort plus douce), et de toutes les courses éperdues. Sacré (au sens propre) !
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