Nous sommes les gens d’air
Voyageurs planétaires
Passent les rêveurs
En quête de lueur
Nous inspirons l’écrit vain
Celui qui transpire
De nos mondes éteints
Et de nos absences à dire
De nos noyaux à spire
Et à crachin
De nos drôles de vire
Et volte en chagrin
Nous suivons sans outrance
La moindre turbulence
Qui nous emmènent loin
Des creux et des chafouins
En nous douce folie
Voler c’est inouï
Pour traverser la vie
Et planer à l’infini
stouf
RépondreSupprimerDonc tu serais un peu la p'tite Icare, la fille de Queudalle qui se brûle les ailes en fumant des trucs planants ? Nan, là t' exagère tout de même, pas glop... ;o)
p'tite par la taille mais grande quand j'mets les voiles :)))
SupprimerDe gens d'air en écrits vains, tu sais nous faire voyager !
RépondreSupprimertrès heureuse de ça, Vegas :)
SupprimerLéger, enlevé, la rime alerte, bravo !
RépondreSupprimermerci Andiamo :)
SupprimerUne belle utilisation des mots et je retiens la "moindre turbulence qui nous emmène loin des creux et des chafoins"j'aimerais bien qu'elle me bouscule plus souvent , cette turbulence : du beau tissage !!
RépondreSupprimerj'aimerais bien aussi, Saraline :))
Supprimermerci pour ton commentaire !
il est vrai que j'aime jouer avec les images et avec les assemblages de mots
Ce poème est une belle machine volante, que je regarde de mon pré en levant les yeux vers le ciel, gueule bée, comme un veau qu'a bu l'air
RépondreSupprimerton commentaire me comble :)
Supprimermais il me rappelle aussi l'effet que m'a fait le film d'animation de Miyazaki : "Le vent se lève".
Ta muse légendaire t'a encore une fois joliment inspirée Tisseuse !
RépondreSupprimerton commentaire me fait plaisir et m'amuse toute à la fois, car "ma muse" me fait bien des farces souvent :)
Supprimertu es à la fois une muse et une poète et j'aime bien "les creux et les chafouins" :o)
RépondreSupprimermerci beaucoup cher cousin :))
SupprimerJe comprends mieux ton pseudo : tellement difficile de tisser la soie avec le miel, et le foin avec le beurre.
RépondreSupprimerTu sais tout faire.
¸¸.•*¨*• ☆
ah, tu ne sais pas si bien dire, je me lance dans des entreprises de tissage bien périlleuses :)))
Supprimerprobablement une survivance de mes arrières grands parents passementiers qui tissaient de jolis rubans de couleurs
Très beau poème. Des jeux de mots très bien sentis, ce ne sont pas des écrits vains. D'ailleurs quel magnifique premier ver, j'adore. Bravo.
RépondreSupprimerPatrick.
un grand merci, Patrick, pour ce commentaire qui me touche beaucoup
SupprimerUn manifeste poétique où se meut le besoin d'embarquer avec soi un ailleurs plus profond qu'un lointain horizon sur les chemins du Dire. Bravo, Miss Tiss ;)
RépondreSupprimertu as bien perçu mon nécessaire à écrire :)
Supprimer