Pas à pas
j’emprunte les chemins dérobés
Dédale du passé
enfoui
Où se terrent les
cœurs meurtris
De nos lignées
Je relève les
branches
De tel ou tel arbre
qui penche
Et je reboise
Les sentes aux
couleurs turquoise
Ce subtil pollen
Ravive parfois la
peine
De douleurs encore
enkystées
Laissant une larme
perler
Comme le souffle
évaporé
D’un papillon
esseulé
Subrepticement posé
Dans mon paysage
intérieur
Donnant éphémère
Quelques battements
dans l’air
Au rythme de mes
paupières
Pour sécher les
pleurs
Avant de se métamorphoser
En lumière irisée
En légèreté de fée
En audacieuse fleur
J'aime bien, la semaine filant, qu'arrive ton poème, comme s'il avait lentement mûri et se détachait avec grâce de ton monde intérieur. Promenade légère, subtile et vagabonde comme l'aile d'un papillon
RépondreSupprimertrès sympa à toi Bricabrac :)
Supprimerhélas, je n'ai plus la constance, comme au début de ma présence sur le site, d'écrire de la poésie chaque jour, ni même chaque semaine...
J'admire ceux qui savent écrire un poème, moi je ne sais absolument pas ! Je ne suis pas poète, se plaît à me dire Célestine ];-D
RépondreSupprimerMoi je dis ça ???
SupprimerC'est même pas vrai ... ;-)
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Merveilleux, ton poème, ma chère Tisseuse
SupprimerBises légères de fée
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stouf
SupprimerEh la famille "tuyau de poële", z'ètes pouettes pouettes ou quoi ?
Andiamo, ta poésie n'est pas en vers, mais elle se niche dans tes croquis :)
Supprimer@ Célestine : merci beaucoup !
Supprimeravec une tel pseudo, tu ne peux qu'être fée
@ Stouf : effectivement, une famille "tuyau de poêle" Et emplie de poétes
Tu as l'art de dépoussiérer les sentiments d'un battement de cils très poétique... jolie poésie, Tisseuse
RépondreSupprimermerci fidèle ami :)
SupprimerLe contexte poétique est indéniable. Quand je lis tes poèmes, je ne sais pas s'ils sont pour ceux qui te lisent ou pour toi, ta façon de placer des jolies mots, de les arranger dans un contexte enchanteur, de te mouvoir dans ton jardin d'Eden, cette façon de mourir et de renaître, pour oublier un moment les meurtrissures de la vie.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Pascal pour ce commentaire !
Supprimertes observations touchent très justement au fait que la poésie est un espace en général d'évasion pour moi, ou une façon d'expurger certains ressentis
il s'agit d'une expression d'émotions, de ressentis, mis en images à ma façon, et c'est effectivement très intériorisé