Quand on allait chez Clémentine
A la sortie du cours d’histoire
On buvait de la grenadine
En se racontant nos espoirs
Sa maman c’était Léontine
Et son père, on ne savait pas
Si on restait dans la cuisine
C’est qu’un des amis était là
Des amis, elle en avait plein
Ils apportaient à Léontine
Du rouge à lèvres, du parfum
Du chocolat et des pralines
On l’entendait rire et parfois
Derrière la porte fermée
En écoutant bien quelquefois
J’ai cru entendre des baisers
On a appris que Clémentine
S’était enfuie de la maison
Un des amis de Léontine
Lui s’est retrouvé en prison
Hier j’ai revu Clémentine
Par hasard, en tournant le coin
Elle était toujours la copine
De nos quinze ans déjà bien loin
Je suis allée chez Clémentine
Elle enseigne aujourd’hui l’histoire
Elle est espiègle, elle badine
…Et moi je fais semblant d’y croire
Où lire Lorraine
Tendresse, nostalgie, avec un brin d'amertume... Quelle plume, Lorraine !
RépondreSupprimer(Pivoine - MF.)
Merci pour ton joli commentaire, chère Pivoine! :)
SupprimerLorraine
Je souhaite à Clémentine un meilleur destin... à l'abri des "pralines"
RépondreSupprimerC'est vrai, les "pralines" sont belges... mais si succulentes! Evidemment, Clémentine devra surveiller son tour de talle...
SupprimerLorraine
un ton doux-amer...
RépondreSupprimerUn souvenir d'adolescence!...
SupprimerLorraine
très jolis quatrains faisant la ronde
RépondreSupprimerMerci, Blick, pour tes mots.
SupprimerLorraine
la belle plume de Lorraine teintée d'une peu de nostalgie tendre et la musique du poème ... j'aime
RépondreSupprimerMerci, L'Arpenteur d'étoiles, toujours si amical!
SupprimerLorraine
Quand l'Histoire mène à L'Histoire, par des chemins de traverse. Ta chute est un beau clin d'œil !
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