Quand on allait chez Marinette
A la sortie du cours d'histoire
C’était un peu notre internet
Nos bruits de couloir
Y avait Franck y avait Daniel
Didier Sylvie et Catherine
Jean-Marc Bernard et puis ma pomme
Chez Marinette
Quand elle voyait les p’tits loulous
Elle se marrait bien avec nous
La clope au bec un peu cagneuse
Notre Marinette
Pas de diplôme elle s’en foutait
Nos états d’âme elle écoutait
Populaire à la bonne franquette
Chère Marinette
Petit zinc pas vraiment nickel
Pas regardant sur la bonne mine
C’était pas Barthe ni Deleuze
Juste Marinette
Nos coups de cœur nos coups de grisou
Elle les partageait avec nous
Moitié bonne femme moitié bonhomme
P’tite Marinette
Dans ma mémoire peu ou prou
Son kawa garde un autre goût
Rue Rouget de Lisle ça en jette
Sacrée Marinette
Comme les autres après le lycée
J’n’ai pas eu l’cœur d’y retourner
Je l’ai vraiment laissé tomber
Pauvre Marinette
J’me demande un peu aujourd’hui
Comment elle a fini sa vie
Une fois fermé son p’tit troquet
Vieille Marinette
Il y a des airs de Chez Laurette dans ton texte... et puis Rue Rouget de Lisle, ça ne s'invente pas!
RépondreSupprimerVegas : pour Laurette c'était un peu voulu, mais trop rapidement fait :(
RépondreSupprimerpour Rouget de Lisle c'est l'exacte vérité (mes années de lycéennes à Saint Etienne, et le bar "chez Marinette", proche du lycée de mes meilleurs camarades...dès ma propre sortie, je fonçais à 10 minutes à la sortie de l'autre lycée)
Vraiment Tisseuse, quel beau texte ! Un délice tout du long, une chanson ! Bravo à toi !
RépondreSupprimerComme c'est tendre... Une cabaretière au grand coeur !
RépondreSupprimerPivoine Blanche.
La musique vient aux lèvres
RépondreSupprimeren réalité un vrai portrait d'une personne qui a compté vraiment, sans le savoir et sans qu'on en ait ni l'impression ni reconnaissance aucune. Mais elle est bien là au chaud, au fond de ton cœur la Marinette ...
RépondreSupprimerMarinette revoit son passé, son petit bistro, son petit troquet...et vous, les filles et les garçons qui l'aimaient. Même si vous l'ave laissé tomber, elle en sourit: elle sait que c'est la vie!
RépondreSupprimerLorraine
Très musical ton texte!!Un plaisir!On a tous,une 'Marinette'' dans un coin de notre mémoire:o)
RépondreSupprimerUn très bel hommage qui se ferdonne de A à Z, un petit bonheur de souvenirs... Si Marinette pouvait te lire, elle en aurait la larme à l'œil.
RépondreSupprimerEh oui, nos années de jeunesse se sont cabarets !
RépondreSupprimerEt les services publics tels ces troquets populaires de jadis sont en voie de disparition !
Heureusement qu'on a la flamme et la foi plutôt que les foies !
"Quand on allait sur les chemins..."
Ben quoi, on y va encore ! ;-)
Comment ? (elle a fini sa vie)
RépondreSupprimerAu Super Zinc des Frapadingues, voui ! ♥