Quand on allait chez Dada
à la sortie du cours de champ'
on entrait avec, au bras
qui son mignon et qui sa vampe
Lui, c'est le N'importe Quoi
porté aux frontières du sens
les yeux nus au bout des doigts
la Paix seule pour exigence
adada
J'ai pris le parti de Là!
pour me présenter au tableau
au galop sur mon dada
au vent ma cape de Zéro
Pierre m'a donné le La
pour que nos âges reverdissent
J'entends encor sous mes pas
comme les cailloux, Cadou, glissent
Trois Jules sonnaient le glas
d'affres par trop académiques
Depuis, j'aime jouer à chat
sur les poteaux télégraphiques
Au sortir de chez Dada
le regard troublé d'omelette
les mille bras de Shiva
chatouillaient l'envers de nos têtes
Nos costumes d'apparat
faits de gravures à l'eau forte
confiés à quelque sofa
nous restait à baiser La Morte
D'où partir au galop
au galop sur ton Dada... ça devait être beau à voir! Quelle époque
RépondreSupprimerDada, d'accord (da, da) mais toujours à la frange du surréalisme (ce qui reste assez cohérent finalement)
RépondreSupprimeren plus je découvre Cadou et je reste sans voix devant la dernière strophe
so long man ...
Ah la la, comme René Guy,
RépondreSupprimermonte encore plus haut
Tu sais
On n'est jamais trop près du ciel
J'aime particulièrement:''Pierre m'a donné le la pour que nos âges reverdissent''
RépondreSupprimerAu plaisir... fidèlement vôtre ♥
RépondreSupprimerRené Guy Cadou, t'y vas fort quand même... Tout le monde n'est pas passé par la case Prépa. Mais j'entends déjà l'objection pédagogique et, oui, en fin de compte, j'y souscris. Surtout à la lecture du com' de Mamily (Pierre Reverdy, encore une !).
SupprimerMais vous êtes combien, là-dedans ?
J'en ai pour dix nuits avant de pouvoir tout lire, quant à commenter, ça devient une gageure !
Que d'engouements, je suis bluffée par leur diversité !!!!!!!