Broceliande
jeté sur l'écriteau qu'on découvre à l'orée
de mon havre de paix, ma petite Amérique.
C'est un renard furtif, un chevreuil égaré.
C'est l'armée de sapins qui garde sa frontière
et gémit au grand vent en assauts incessants.
Si ses murs de roussard ne sont pas nés d'hier
les ocres et les bruns y sont incandescents.
C'est aussi un vieux puits flanqué du banc de pierre
où se joue vespera le spectacle du ciel
quand vous monte l'urgente envie de lambiner.
Si le lézard en fit son auguste frayère
je veux vous avouer ceci... confidentiel:
c'est avant tout le nid où dort ma dulcinée.
Où lire Vegas sur sarthe
et voilà un Vegas lyrique (j'aime beaucoup "l'urgente envie de lambiner")
RépondreSupprimerjuste l'éventualité d'une coquillette : "ou se joue vespera (L) le spectacle du soir" ?
Vespera du latin vesper "soirée" mais le synonyme Vesperal conviendrait tout à fait :)
SupprimerMerci pour ton commentaire carnetsparesseux
Hé hé ! Ce cher vegas, version cocoon des bois, pour ouvrir le bal de ce nouvel endroit, c'est tout ce qu'il y a de plus sympa !
RépondreSupprimerDepuis ma petite Amérique, je te salue ami Tiniak !
SupprimerChapeau bas, don Quichotte de las Vegas!
RépondreSupprimer"Chacun est comme Dieu l'a fait, et bien souvent pire." (Cervantès)
SupprimerUn petit paradis au fond des bois !
RépondreSupprimerChuut... Ne le répète pas
Supprimerféerique "cabane au fond des bois" :o)
RépondreSupprimerBien qu'un peu frileux, un magnifique nid d'amour!
RépondreSupprimerLorraine
Il me monte une envie urgente de relire
RépondreSupprimerJe me retrouve chez moi Vegas dans cette image et dans ce texte. Il y a juste la chute qui m'est quelque peu « impromptue » ?! ;o)
RépondreSupprimerEn lisant ce très beau poème, il me vient une douce musique:''j'aime le son du cor, le soir au fond des bois''.....
RépondreSupprimer