CHATIERE
Enfin, d'autres voix nues !
Lente, leur survenue cerne le ton des astres
ravale de trop vieux cadastres
et ces voix n'en font qu'une
en montant à la lune au fanal rouge sang
le furieux sentiment que l'heure est opportune
Je vide alors mes poches de leur vacuité
et vais taper la cloche à ce nouveau banquet
lâchant des ricochets à sa farce fantoche
avec les doux galets que tu m'avais offerts
Poucet, à la rivière
où je n'ai su pécher que d'amères amours
quand tu me répétais qu'elles n'étaient qu'un four
Et l'On danse ! Et l'On danse !
cependant que - j'y pense !
mon Ça traîne au jardin... Là, dessous...
Il reviendra demain... Après tout...
Aussi bien, je m'assieds
sur ma vaine pensée
et je mâche ! et je mâche !
quelques songes potaches
Oui, chantez-moi, Pierrot alignés en chorale
pourquoi je n'ai plus mal
au passage du cirque
des bourgeoises rousseurs à l'allure hypocrite ?
Et ça chante ! Et ça miaule !
Et ça me dévaste la piaule !
pour qu'à Mon Tapi reverdisse
un sourire à mon masque de Jocrisse
Oui, mais comment rentrer dHier ?
Suis-je bête ! par la chatière
Où saluer au baisser de rideau des étoiles muettes
j'adore ce côté "Pierrot lunaire", et bien sûr l'esprit "Bohême" d'Arthur :)
RépondreSupprimer"Pierrot lunaire", ben vouiche ! (mon chéri, Laforgue). Et la métrique (à ma sauce) d'Arthur !
SupprimerTouché, deux fois. Mais je tiendrai ! Même avec un seul remord-cœur... ;)
Concert de voix nues, danses et chants... c'est la magie au fond de ton jardin, Tiniak!
RépondreSupprimerHé hé, depuis le temps qu'on se connait (co-naître, car tu m'inspires souvent), je ne doutais pas que celui-là rencontrerait ton œil, sacré Vieux Machin, grand ouvertes tes feuilles ! ♥
SupprimerJe comprends enfin, la grande utilité de la chatière !!!!
RépondreSupprimer...Rentrer chez soi ♥ après avoir cherché ailleurs quelque autre foi.
SupprimerLe matou par la chatière, quoi de plus naturel. ;-)
RépondreSupprimerBon, je te le dis à toi, hein ?
SupprimerJ'AIME PAS LES CHATS ;)
le ça, le toi, le sur-toi, la sur PoLésie, tu assures un Max ... Ernst.
RépondreSupprimerComme une peinture délirante mais subtile ou un collage désordonné mais ordonné.
De toute façon je suis client inconditionnel, le jeu des mots me ravit (miaule / piaule :o)) ) ... et pourtant, quelle tristesse en apprenant que tu n'aimes pas les chats (sniff) ... je le savais déchat mais quand même ... que Tiniak niaque mais pas les chats please :o))
Hi hi ! Max Ernst... c'est tellement ça, ses nuances de gris!!
SupprimerQuant aux chats... alas, poor Yorick... je crois que ça va "pas être possible, paaaaas être possible" (avec Le Niak).
Tu as de ces façons de chercher fortune autour du Chat noir qui font que tu ne jurerais pas dans l'aréopage - non pas l'arrêt au page, mécréant ! - de Monsieur Salis ou de Monsieur Bruant !
RépondreSupprimerSi votre Majesté veut bien entrer ?
;-)