[ inspiré de la lecture de: Le nez qui voque de Réjean Ducharme ]
~ un voile m'engourdit le paysage, mes yeux s'accrochent à ce rouge. Un feu de larmes, une tempête vacarme, ça bouge, ça s'ouvre, ç'est prêt à sucer. Ton rouge à lèvres me parle !
La nuit se soûle tranquillement, les chaises tanguent, je me retrouve la tête vogue entre les mains. Par vague un clapotis des éclats. Ton rouge à lèvres qui mâche un délire infecte.
Je te lance tes souliers à la tête, tes bracelets, tes guenilles et tu en fais des bateaux à voile, des rideaux, une toile pour y peindre notre sale histoire.
L'étoile glisse sur le carreau, il pleut. Je vais sortir ma tête dehors, mes pieds suivront le désordre.
Comme un vestige à mes brumes, ton rouge luisant entre tes yeux larvés et tes cuisses trop ouvertes.
J'ai la tête dehors, je marche loin de ce qu'on aurait pu s'aimer ! Au coin de la rue la nuit fait son lavage. J'y trempe les pieds de flaque en flaque, j'essaie de nous noyer
ferme ta bouche, et j'y arriverai !
Où lire zoz
Eh bé !
RépondreSupprimer;o) !
Supprimervoilà un registre sombre dans lequel tu excelles, et dans lequel tu nous embarques, comme une errance...
RépondreSupprimerje ne sais trop pourquoi mais j'ai entendu la trompette de Miles Davis derrière tes mots...
Un beau compliment que tu fais à mon texte, là, Tisseuse ! « Les beaux dégâts » sont souvent sous ma plume, des amours ratées .. des amours qui auraient pu voler ...
SupprimerAvis de turbulences qui emportent en tourbillons dans le trouble des sentiments gâchés...
RépondreSupprimerOui ABC, un beau dégât humain ! Merci pour ta lecture et ton mot !
SupprimerJe n'ai sans doute pas su tout apprécier mais je trouve que le rouge va bien aux beaux dégâts!
RépondreSupprimerOui Vegas, le rouge pulpeux et brillant de « la fille de vie » qui vit quand même ses propres amours ...
SupprimerEst-ce un aveu, une confession ? :)
RépondreSupprimerAllô Daniel, et merci pour ta lecture.
SupprimerCe sont deux êtres dans la tourmente d'un amour difficile. De « beaux dégâts » quoi !
Oh, la terrible ogresse !
RépondreSupprimerEn tout cas, tu sembles lui avoir réglé son conte ;)
;o) je n'écris pas « en mon nom ». J'écris ! ;o) ...et parfois les émotions que j'écris sont sales, cruelles, bassement humaines ... C'est la tourmente ! Merci pour ta lecture Tiniak.
SupprimerJ'ai aimé noter cette phrase:''Ton rouge à lèvres qui mâche un délire infecte'' qui, pour moi, souligne parfaitement, un amour dans la tourmente:o(
RépondreSupprimerOui, cette phrase exprime la tourmente au cœur du personnage. Ce qui en ressort. Et comment l'autre la reçoit, son jugement sur cette tourmente.Merci pour ta lecture Mamily !
RépondreSupprimerDu haut de cet échaufaudage où je repeignais la nuit de ta rue, j'ais tout vu...et rien pu faire. Alluciné par ton feu de larmes, je suis tombé dans ces flaques où tu m'as écrasé d'un bonheur sale et si joyeusement masochiste. ;o)
RépondreSupprimerAnonyme stouf