Madame,
Voici déjà plusieurs jours que votre nom me hante.
Je vous dois la
vérité : vous êtes tombée dans mon existence à un mauvais moment.
Comprenez-moi : plusieurs personnes, tout à fait dignes de ma confiance,
m’ont assurée que votre notoriété était telle que je devais, pour relever le
niveau de mon blog, consacrer au moins un article à votre œuvre. Or, je suis absolument incapable, en
ce moment, de rédiger quoi que ce soit.
Lundi dernier, je ne savais rien de vous, et je sais que
dimanche prochain, il sera trop tard pour faire ce panégyrique de circonstance.
Un travail d’investigation long et ardu s’impose, les documents vous concernant
sont difficiles à trouver, surtout pour moi qui réside loin de tous les lieux
où votre action s’est exercée.
Je sais à quel point notre civilisation vous est redevable, et
ce que, même moi, dans mes lointaines contrées, je vous dois ; acceptez
donc, que faute d’inspiration, de temps et de documentation sérieuse, je me
limite à une immersion littéraire et admirative dans les nombreux articles qui
vous seront consacrés tout au long de la semaine dans des sites renommés et bien
informés.
Sincèrement vôtre.
Cher(e) Abagendo,
RépondreSupprimerVotre lettre d'excuse bien originale! Et je me permets, au nom de Béatrice Bougredâne d'être clémente à votre égard!
Bougrement vôtre
PS: J'ai savouré de A à Z !
Merci, c'est gentil.
RépondreSupprimer(je me rends compte que je n'ai pas mis d'accent circonflexe au nom de Béatrice: souci de modernisme ou de limer un réalisme un peu vexatoire?)
une bien lettre pour dire que l'on a rien à dire
RépondreSupprimeravec le sourire
Façon élégante et drôle de botter en touche... Bravo !
RépondreSupprimerEn plein tournoi de rugby, le bottage en touche paraissait évident...
RépondreSupprimertrès original et agréable à lire
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