Un petit rien à faire
juste avant de dormir
m'expédie en enfer
au moment de sortir
du Rêve
- arpents de souvenirs sur de fantasques grèves...
Ô sœur chérie, gavée de Rire, était-ce l'heure
d'en détruire l'An-Pire ?...
de rameuter - de sacrifier ? d'un sidérant sourire
tes yeux à des beautés sans cœur !?
Ou quoi ? Peut-être
jeter du pain rassis, sans bruit, par la fenêtre... ?
Ô Peine-Brune...
Comme elle est restée noire, ta dernière lune...
Dois-je fermer, ce soir, sur le nocturne, mes volets ?
ou pleurer - Beaudelaire !
sur l'escargot passé sous ma voûte plantaire ?
Ah, mon Chien, tiens ! ton mors...
Irai-je te sortir encore
à ronger les mornes parvis
- amphitéor' des malappris !
Où qu'est ta laisse ?
Pas à confesse !
Et que pourrait donc te chaloir
qu'un nouveau tour de liesse
fût aussi dérisoire que la gloire !
Pour un caca...
en attendant qu'y glisse un pied pieux de bourgeois !
Wouhou ! Porridge ! Colargol !
Et nan, plus rien qui me racole
- eh non ! Archaïque Françoise...
ni à ton sein de franc-bourgeoise
ni z'à mes songes z-outranciés
- oh, qu'âpre est tout ce que je sais !
Ce que j'ignore
est logé quelque part entre l'âme et le corps
Ce petit rien
naisse d'être curieux - toujours ! de ce qui vient
Où chercher son bidule (en corps)...
Rendors-toi l'ami... c'était Rien :)
RépondreSupprimerce qui m'épate le plus c'est que tu ai réussi à mettre Colargol dans ton poème :))))
RépondreSupprimer:)))
SupprimerEn poème par dessus le marché... c'est fou, toutes ces pensées qui se bousculent....
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement: " Ce que j'ignore est logé quelque part entre l'âme et le corps"