Espèce d'âne, grosse bête, ânesse, grosse ânesse.....
Béatrice Bougredane entendait ces méchancetés depuis la maternelle. Elle en souffrait, elle n 'était pas blindée. Les enfants sont cruels et les adultes, lâchement, laissaient faire.
En grandissant, les choses ne s'améliorèrent pas . Les insultes continuaient, encore plus virulentes.
C'est vrai que son physique n'arrangeait rien. Boulotte, mal attifée, les cheveux dans les yeux, à 16 ans, Béatrice Bougredane n'était pas très séduisante. Ses parents, gentils mais pauvres avaient d'autres préoccupations que l'apparence de leur fille.
La pauvre manquait d'atouts pour réussir sa vie....
Et pourtant...
Un beau matin de printemps - c'est vrai que c'était une belle matinée, bleue et douce, Béatrice s'éveilla avec un tout autre état d'esprit. Elle ne serait plus une victime. Elle allait tout changer dans sa vie.
Tout d'abord elle porterait fièrement son nom. Et désormais quand on l'insulterait, elle répliquerait avec la formule de son père. "Bien faire et laisser braire". Et avec le sourire !
Jusque là les insultes la perturbaient et son travail scolaire s'en ressentait. Et bien cela appartenait désormais au passé. Elle prendrait son travail à cœur, c'était son passeport pour la réussite. "Bien faire et laisser braire" et c'est un âne qui vous le dit. Et c'est têtu, un âne,. Alors quand il est décidé à tracer son sillon, bien fort sera celui qui le détournera.
Et puis, elle devait améliorer son apparence. D'abord le régime et ensuite la transformation.
Trois mois après, ses résultats scolaires s'étaient considérablement améliorés et sa silhouette s'était allégée. Ce n'était pas encore la grande transformation dont elle rêvait mais le processus était en marche.
Après les grandes vacances, ce fut une Béatrice Bougredane transformée qui revint au lycée, à la surprise générale. Mince, ses yeux en amande et ses pommettes hautes mis en valeur par une jolie coupe de cheveux, elle portait des vêtements simples mais élégants.Elle était devenue ravissante.
Béatrice Bougredane n'était pas partie en vacances - sa situation matérielle n'avait pas changé - mais elle s'était découvert un goût pour la couture et la mode et elle avait modifié tous ses vieux vêtements.
Elle avait transformé sa vie et trouvé sa vocation.
L'année suivante, le bac en poche elle s'inscrivit dans une école de stylisme.
Vous connaissez tous la suite. Cela fait maintenant 20 ans que Béatrice Bougredane a lancé, avec un succès éclatant, sa marque de prêt à porter de luxe : "le petit âne rebelle".
Et n'oubliez pas : "Bien faire et laisser braire"
Béatrice Bougredane entendait ces méchancetés depuis la maternelle. Elle en souffrait, elle n 'était pas blindée. Les enfants sont cruels et les adultes, lâchement, laissaient faire.
En grandissant, les choses ne s'améliorèrent pas . Les insultes continuaient, encore plus virulentes.
C'est vrai que son physique n'arrangeait rien. Boulotte, mal attifée, les cheveux dans les yeux, à 16 ans, Béatrice Bougredane n'était pas très séduisante. Ses parents, gentils mais pauvres avaient d'autres préoccupations que l'apparence de leur fille.
La pauvre manquait d'atouts pour réussir sa vie....
Et pourtant...
Un beau matin de printemps - c'est vrai que c'était une belle matinée, bleue et douce, Béatrice s'éveilla avec un tout autre état d'esprit. Elle ne serait plus une victime. Elle allait tout changer dans sa vie.
Tout d'abord elle porterait fièrement son nom. Et désormais quand on l'insulterait, elle répliquerait avec la formule de son père. "Bien faire et laisser braire". Et avec le sourire !
Jusque là les insultes la perturbaient et son travail scolaire s'en ressentait. Et bien cela appartenait désormais au passé. Elle prendrait son travail à cœur, c'était son passeport pour la réussite. "Bien faire et laisser braire" et c'est un âne qui vous le dit. Et c'est têtu, un âne,. Alors quand il est décidé à tracer son sillon, bien fort sera celui qui le détournera.
Et puis, elle devait améliorer son apparence. D'abord le régime et ensuite la transformation.
Trois mois après, ses résultats scolaires s'étaient considérablement améliorés et sa silhouette s'était allégée. Ce n'était pas encore la grande transformation dont elle rêvait mais le processus était en marche.
Après les grandes vacances, ce fut une Béatrice Bougredane transformée qui revint au lycée, à la surprise générale. Mince, ses yeux en amande et ses pommettes hautes mis en valeur par une jolie coupe de cheveux, elle portait des vêtements simples mais élégants.Elle était devenue ravissante.
Béatrice Bougredane n'était pas partie en vacances - sa situation matérielle n'avait pas changé - mais elle s'était découvert un goût pour la couture et la mode et elle avait modifié tous ses vieux vêtements.
Elle avait transformé sa vie et trouvé sa vocation.
L'année suivante, le bac en poche elle s'inscrivit dans une école de stylisme.
Vous connaissez tous la suite. Cela fait maintenant 20 ans que Béatrice Bougredane a lancé, avec un succès éclatant, sa marque de prêt à porter de luxe : "le petit âne rebelle".
Et n'oubliez pas : "Bien faire et laisser braire"
bien efficace maxime pour une magnifique métamorphose !
RépondreSupprimerbien que je ne m'explique pas bien le déclic psychologique qui déclenche cette transformation, j'ai vraiment aimé cette histoire qui nous montre bien que rien est inéluctable :)
Ce nom, mon message à fuité. Je recommence....
RépondreSupprimerGêne nous laisse imaginer, chère Tisseuse, les raisons de son sursaut... Un Prince charmant passant par là. ..
Mais il est vrai qu'il suffit parfois de rois fois rien pour que naisse....
Gene, ton histoire est belle, mais il me semble que le style mériterait un petit coup de lustrage ....juste un petit coup....
C'est juste Clémence. J'aurais pu soigner davantage le style.
SupprimerCrenom de nom, voilà que les lettres se font la malle!
RépondreSupprimerIl suffit parfois de trois fois rien....
C'est excellent, j'aime !
RépondreSupprimerComme un coup de baguette magique et tout change... Je" vais finir par croire aux contes de fées.
RépondreSupprimerJoli coup de pied de l'âne.... et surtout joli clin d'œil !
RépondreSupprimeren effet, celui-ci était destiné à Clémence et le suivant était bien pour toi ! Désolée...
SupprimerIl me semble que je t'ai adressé, par inattention, un message destiné à Clémence.J'ai donc mal fait mais laissons braire !..
RépondreSupprimerBelle métamorphose. Puisse-t-elle rester "petit âne rebelle " !
belle idée et belle histoire de la métamorphose d'une jeune fille créative qui a trouvé sa voix et qui use de son patronyme pour en faire une marque renommée !! super !!
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