VOLEUR DE FEU !
Ô Temps, suspends ton vol
Et cesse tes larcins !
Rends sa jambe à Rimbaud,
Son épouse à Verlaine,
Son ouïe à Smetana,
Elise à Beethoven
Et ses lettres au facteur à cheval !
Ô Temps, suspends ton vol !
Il est aussi gracieux que celui du nandou :
Comme un avion sans ailes,
Au ras des pâquerettes,
L’oiseau ne vole pas
Mais court en zigzaguant
Dans l’herbe des pampas.
Ô Temps, suspends ton vol
Et prends un peu du champ !
Fais de ce Marcel-là un champion des échecs !
Détourne-le de mettre à nu
La mariée qu’il trouve trop belle
Par des célibaterrifiants
Et son urinoir au musée !
Trop de thuriféraires de l’art contemporain,
Trop d’hystériques du concept
L’ont suivi et polluent, tristes, nos paysages.
Ô Temps, suspends ton vol
Pose-toi au tarmac !
Dessine des moutons aux princes de papier !
Et cesse tes larcins !
Rends sa jambe à Rimbaud,
Son épouse à Verlaine,
Son ouïe à Smetana,
Elise à Beethoven
Et ses lettres au facteur à cheval !
Ô Temps, suspends ton vol !
Il est aussi gracieux que celui du nandou :
Comme un avion sans ailes,
Au ras des pâquerettes,
L’oiseau ne vole pas
Mais court en zigzaguant
Dans l’herbe des pampas.
Ô Temps, suspends ton vol
Et prends un peu du champ !
Fais de ce Marcel-là un champion des échecs !
Détourne-le de mettre à nu
La mariée qu’il trouve trop belle
Par des célibaterrifiants
Et son urinoir au musée !
Trop de thuriféraires de l’art contemporain,
Trop d’hystériques du concept
L’ont suivi et polluent, tristes, nos paysages.
Ô Temps, suspends ton vol
Pose-toi au tarmac !
Dessine des moutons aux princes de papier !
Laisse l’avenir en biplan !
Restitue ce que nous avions
Et aimions.
Laisse-nous vivre entre parents
Le reste de nos empennâges !
Fais-nous renaître Pompéi
Et recolle des bras aux Vénus de Milo !
Rends-nous Pierre Desproges et Coluche,
John Lennon et Léon Zitrone !
O Tôle, suspends ton vent
Et emmène Lamartine à la plage !
Restitue ce que nous avions
Et aimions.
Laisse-nous vivre entre parents
Le reste de nos empennâges !
Fais-nous renaître Pompéi
Et recolle des bras aux Vénus de Milo !
Rends-nous Pierre Desproges et Coluche,
John Lennon et Léon Zitrone !
O Tôle, suspends ton vent
Et emmène Lamartine à la plage !
Ô temps... n'écoute pas ce Joe qui déraisonne et voudrait remembrer la Venus!
RépondreSupprimerMais pour Desproges et les autres, je suis assez d'accord :)
La Martine
RépondreSupprimerLa Martine suce une mine
Elle suce un crayon
Et nous dessine...
Un mouton !
toujours très drôle et plein de culture..
RépondreSupprimerAvec le sourire
C'est en lisant ta réponse à mon commentaire chez toi que je me suis dit: non, il ne faut pas arrêter les Impromptus, tu m'as regonflée à bloc, en quelque sorte.
RépondreSupprimermerci Joe-Joe-aux-grands-bras-généreux. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
L'est comme ça, Joe ! Il a les mots qu'il faut pour dire les maux qui t' fauchent, mais ne t'empêchent en rien, de savourer ce que tu tiens. C'est un vrai pote en écriture. Une autre forme de magie pure... que la nôtre... qui cherchons à ouvrir des portes ;)
SupprimerReste !
Tu me manquerais... Recto et verso, pour ce dernier mot :p
J'essaierai de rester, merci Tiniak, c'est cool ton "insistation" délicate...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est ça ! Bon, il n'est pas obligé de tout nous rendre mais au moins ce que nous aimions !
RépondreSupprimerAvec toi, même Charles (De Gaulle) élit des coups durs à la culte hure !
RépondreSupprimerC'est vraiment plaisant de te retrouver ici, l'ami ♥