Jusqu'à mes vingt-deux ans, mes repères maritimes étaient imaginaires;
Ma mer était celle de Trenet et mes repères étaient ceux des tableaux des cimaises.
Il y avait des flamants roses, des taureaux et des chevaux dans un paysage de Camargue.
Dans les feuilletons américains, les jeunes passaient leurs vacances à la plage.
Il y avait aussi les émissions de l'été et le Tour de France: mes repères maritimes étaient télévisuels et poétiques: Baudelaire disait la mer que je voyais en rêve;
Celle de l'Albatros et de Jack London; Moby Dick hantait ma mer fantastique.
Jusqu'à mes vingt-deux ans, mes repères maritimes étaient imaginaires
Où lire Laura
Ma mer était celle de Trenet et mes repères étaient ceux des tableaux des cimaises.
Il y avait des flamants roses, des taureaux et des chevaux dans un paysage de Camargue.
Dans les feuilletons américains, les jeunes passaient leurs vacances à la plage.
Il y avait aussi les émissions de l'été et le Tour de France: mes repères maritimes étaient télévisuels et poétiques: Baudelaire disait la mer que je voyais en rêve;
Celle de l'Albatros et de Jack London; Moby Dick hantait ma mer fantastique.
Jusqu'à mes vingt-deux ans, mes repères maritimes étaient imaginaires
Où lire Laura
Moi, je m'y retrouve pas trop mal dans tes repères imaginaires
RépondreSupprimerEt ensuite tu as abordé des rivages plus réels :)
RépondreSupprimerJ'aime cette ponctuation du temps qui donne un "avant" et un "après"
Les plus beaux paysages sont ceux qu'on ne verra jamais.
RépondreSupprimerTrenet, mon père chantait toutes ses chansons, et le Tour de France, et Baudelaire, jack London, et Herman Melville et tellement d'autres poètes ou écrivains (Proust, Giono, Hugo ...)
RépondreSupprimeron était pas en Camargue mais on allait dans les Vosges, en Alsace, en Bretagne, en Normandie (Honfleur) ... et la mer immense ...