Tu colles un coquillage à ton oreille, tu fermes les yeux et…
Tu écoutes les sternes qui crient, qui volent, se posent, s’envolent, marchent en sautillant, se posent sur l’eau, se laissent porter par les vagues…
Tu écoutes les gens du coin et les gens de passage… Les enfants sont agacés car il faut descendre jusqu’à la mer et qu’à pied c’est loin.
Les connaisseurs ou les optimistes ou les connaisseurs optimistes disent pour la troisième fois de la journée: « il pleut… pas grave … c’est la marée »… ou t’expliquent que si tu ne vois pas les iles c’est bon signe…
Tu respires les embruns, le varech, la pelouses tondue, les genets, les hortensias ( ça a un parfum l’hortensia?… peu importe… tu respires…)
Tu expires tes tensions, tes humeurs pour les mêler à ce parfum chahuté et chahuteur de bord de mer.
Tu t’imprègnes de sable, de sel, de cet air frais et poisseux , vif et revigorant si tu prends juste le temps d’accepter qu’il te vide pour mieux t’emplir..
Tu marches dans l’eau voire même tu t’y baignes avec cette petite fierté d’être de ceux et celles qui abordent les 16 à 17 degrés de l’eau de juillet.
Tu regardes, tu admires, tu contemples, tu t’émeus, devant la beauté du panorama, les couleurs de l’eau, les coquillages, les galets, les rochers aux formes étonnantes.
Tu t’amuses en regardant les petits qui courent remplir leur seau d’eau… et reviennent bringuebalant le seau à moitié vide, n’ayant gardé qu’un fond d’eau mêlé de sable car le reste s’en est allé…
Tu goûtes une croute à thé, un kouing aman, une bolée de cidre, une beurre sucre…
Tu retires ce coquillage de ton oreille, tu ouvres les yeux et tu souris.
Où lire Mapie
Tu écoutes les sternes qui crient, qui volent, se posent, s’envolent, marchent en sautillant, se posent sur l’eau, se laissent porter par les vagues…
Tu écoutes les gens du coin et les gens de passage… Les enfants sont agacés car il faut descendre jusqu’à la mer et qu’à pied c’est loin.
Les connaisseurs ou les optimistes ou les connaisseurs optimistes disent pour la troisième fois de la journée: « il pleut… pas grave … c’est la marée »… ou t’expliquent que si tu ne vois pas les iles c’est bon signe…
Tu respires les embruns, le varech, la pelouses tondue, les genets, les hortensias ( ça a un parfum l’hortensia?… peu importe… tu respires…)
Tu expires tes tensions, tes humeurs pour les mêler à ce parfum chahuté et chahuteur de bord de mer.
Tu t’imprègnes de sable, de sel, de cet air frais et poisseux , vif et revigorant si tu prends juste le temps d’accepter qu’il te vide pour mieux t’emplir..
Tu marches dans l’eau voire même tu t’y baignes avec cette petite fierté d’être de ceux et celles qui abordent les 16 à 17 degrés de l’eau de juillet.
Tu regardes, tu admires, tu contemples, tu t’émeus, devant la beauté du panorama, les couleurs de l’eau, les coquillages, les galets, les rochers aux formes étonnantes.
Tu t’amuses en regardant les petits qui courent remplir leur seau d’eau… et reviennent bringuebalant le seau à moitié vide, n’ayant gardé qu’un fond d’eau mêlé de sable car le reste s’en est allé…
Tu goûtes une croute à thé, un kouing aman, une bolée de cidre, une beurre sucre…
Tu retires ce coquillage de ton oreille, tu ouvres les yeux et tu souris.
Où lire Mapie
Tout gamins, on nous faisait écouter le bruit de la mer dans les coquillages et on y croyait.
RépondreSupprimerC'est beau de s'en convaincre encore aujourd'hui
oui Vegas sur Sarthe, la photo du phare m'a fait penser à ces coquillages... une sorte d'objet connecté sans batterie au lithium... ;-)
RépondreSupprimerUn objet connecté vers le rêve et les grands espaces liquides... sympa
SupprimerC'est tellement ça :)
SupprimerJ'ai mis aussi le coquillage à mon oreille .... c'était bien !
RépondreSupprimerAh oui, les roudoudous que l'on collait à l'oreille, après avoir sucé leur contenu, pour écouter la mer. Quand on ne l'avait jamais vue, quel mystère et quels rêves engendrés ! Et comme dit Vegas, on y croyait.
RépondreSupprimerCe que j'aime en bord de mer dans ma Charente Maritime, c'est écouter le vent dans les pins. Son souffle s'unit à celui de l'océan et le bruissement est le même que celui entendu dans l'enfance avec les roudoudous. Tendres souvenirs.
Belle description de ce qu'on savoure sensoriellement en bord de mer
RépondreSupprimerJe voulus essayer avec une coquille d'escargot. J'entendis la pluie, le crissement des feuilles mortes et les senteurs de la forêt mouillée
RépondreSupprimerLes sous bois... chouette aussi comme voyage ;-)
SupprimerLA Bretagne, qu'elle est belle, de Saint Malo à la pointe du Raz, de Brest (même sans le tonnerre) à Lorient, la mer est furieuse, indomptée, indomptable. ];-D
RépondreSupprimerL'eau à 18° je m'y baigne, en dessous NON, courageux mais pas téméraire !
et on aimait les coquillages sur l'oreille pour écouter la mer
RépondreSupprimeret tu exprimes tout ce que nous aimons l'océan, la plage, les eaux, les marées et le plaisir ...