Plage d’oubli
Est-elle si familière
Cette plage d’oubli
A l’enfant trop sage
Qui s’ennuie
Dans sa cage
Est-ce son cœur qui se serre
A l’évocation du temps morne
Qui métronome
Le sang dans ses artères
Au rythme de la pluie
Est-ce la fin qui approche
A grands pas de reproche
Lorsqu’on murmure tout bas
Que la vie ne passe pas
La barrière de folie
Et s’il n’y a pas de porte
A la douleur sans fond
A quoi sert de la sorte
De tenir pour de bon
Dans ce colimaçon
Alors que la raison nous exhorte
De franchir le pont
Qui mène à la mer morte
Quand les vents en cohorte
Est-elle si familière
Cette plage d’oubli
A l’enfant trop sage
Qui s’ennuie
Dans sa cage
Est-ce son cœur qui se serre
A l’évocation du temps morne
Qui métronome
Le sang dans ses artères
Au rythme de la pluie
Est-ce la fin qui approche
A grands pas de reproche
Lorsqu’on murmure tout bas
Que la vie ne passe pas
La barrière de folie
Et s’il n’y a pas de porte
A la douleur sans fond
A quoi sert de la sorte
De tenir pour de bon
Dans ce colimaçon
Alors que la raison nous exhorte
De franchir le pont
Qui mène à la mer morte
Quand les vents en cohorte
Nous attaquent de front
Des rimes comme des vagues incessantes. J'aime beaucoup le rythme... et puis les bouées ne sont pas loin
RépondreSupprimerMerci Vegas :)
SupprimerFinalement je surnage
C'est très difficile de commenter ton poème Tisseuse, parce qu'il est très grave.
RépondreSupprimerEt très beau.
Merci infiniment
SupprimerJe comprends car ce n'est pas gai
Et puis un poème est toujours plus difficile à commenter
Je vois, à travers ce poème profond et mélancolique, une silhouette, seule, sous la pluie errant sur la "plage de l'oubli".
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Tisseuse parce que cela me parle.
Très saisissante l'image qui t'est venue, et très juste
SupprimerMerci !
Ne manque qu'un vent aigre, si faible qu'il ne soulève ni le sable, ni l'écume...
RépondreSupprimerBon c'est pas tout, une crêpe ou deux et une bolée de cidre après la plage en automne ?
Allez ça marche comme ça Andiamo :)
SupprimerKenavo
C'est la barre d'Étel, ce poème, Saint Cado, priez pour nous
RépondreSupprimerCar parfois on se met à croire à n'importe quoi
Le mieux alors est de mettre à la cape
Merci pour l'évocation de Saint Caro 😄
SupprimerC'est un endroit tellement beau !
Mais effectivement le ria d'Être est redoutable et mieux vaut ne pas s'y aventurer 😧
tu es toujours poète et celui-ci est formidable avec un peu de mélancolie et aussi d'amour !!
RépondreSupprimerMerci cousin fidèle 😄
SupprimerMail celui ci est tout de même bien sombre 😕