Incendie monochrome
Je ne vois plus tes yeux autres que rouge sang
ma rousse heure
quand l'alentour ferme ses fleurs
pour les soustraire aux plis du vent
Toute couleur est un massacre, désormais
au détour
du tableau qui ronge le jour
et le consume sous son dais
Saigne, beige arqué sous les ponts !
Fume, orange sur les trottoirs !
Jaunes rais, mourez au dortoir !
Fane, verdure au bas du tronc !
Je t'ai attendue et tu viens, couronne feu
une promesse de festin dans le cheveu
Conciliabule, un lent nocturne sous le dôme
nous couvre de sa pellicule monochromeOù faire feu de tout bois
Je suis incapable de commenter ton poème, la seule chose que je puisse dire c'est que je le trouve excellent.
RépondreSupprimerSi, tes deux derniers vers sont géniaux.
Muette d'admiration
RépondreSupprimerMonodrome méphytique
RépondreSupprimerRoue de l'infortuné ontologique
Suplice bestiale stérile
(naaan...c'est bien ton "truc" et c'était juste pour dire le contraire de les autres) 8:)))
;p hin hin
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