Juillet. Ils sont assis sur le long balcon surplombant la vieille ville, devant le crépuscule naissant. Les murs semblent d’or.
Elle ferme les yeux à demi devant l’aveuglante clarté du couchant. Lui fixe crânement le soleil qui descend face à eux, dans un plongeon silencieux de lumière poudrée, comme une grosse orange éclatée. Le ciel s’ocre. Puis blanchit.
L’ombre envahit peu à peu les ruelles, pressant le pas des passants.
C’est beau, une ville qui éclaire une à une ses lampes comme autant d’étoiles. Tu sais, chacune semble raconter un morceau d’histoire. Comme celles du ciel.
En bas la rue bourdonne d’une rumeur sourde.
Le vent se lève. Tiède. Presque chaud. Le balcon se moire d’ombres violettes allongeant la silhouette des cyprès en pot de grès.
Le vent glisse sur sa peau, sur ses seins qui frissonnent. Son chemisier de soie blanche claque comme une voile sur la mer. Ses cheveux volent dans ses yeux.
La nuit recouvre chaque façade de son drap de velours sombre.
Ça sent la tubéreuse, et le lys. Ah, et le jasmin aussi, par moment.
La lune semble une rognure d’ongle luisant au-dessus des arbres. Ils rient de cette image. Leurs mains se serrent.
Ils sont bien. Seuls, dans cet instant d’éternité splendide et quotidienne.
Où lire Célestine
Elle ferme les yeux à demi devant l’aveuglante clarté du couchant. Lui fixe crânement le soleil qui descend face à eux, dans un plongeon silencieux de lumière poudrée, comme une grosse orange éclatée. Le ciel s’ocre. Puis blanchit.
L’ombre envahit peu à peu les ruelles, pressant le pas des passants.
C’est beau, une ville qui éclaire une à une ses lampes comme autant d’étoiles. Tu sais, chacune semble raconter un morceau d’histoire. Comme celles du ciel.
En bas la rue bourdonne d’une rumeur sourde.
Le vent se lève. Tiède. Presque chaud. Le balcon se moire d’ombres violettes allongeant la silhouette des cyprès en pot de grès.
Le vent glisse sur sa peau, sur ses seins qui frissonnent. Son chemisier de soie blanche claque comme une voile sur la mer. Ses cheveux volent dans ses yeux.
La nuit recouvre chaque façade de son drap de velours sombre.
Ça sent la tubéreuse, et le lys. Ah, et le jasmin aussi, par moment.
La lune semble une rognure d’ongle luisant au-dessus des arbres. Ils rient de cette image. Leurs mains se serrent.
Ils sont bien. Seuls, dans cet instant d’éternité splendide et quotidienne.
Où lire Célestine
Je crois y être. Tout est si juste, si doux, un tableau de bonheur.
RépondreSupprimerMerci, Célestine,
C'est joli, ça, un « tableau de bonheur » ...
SupprimerMerci Lorraine
¸¸.•*¨*• ☆
moment de plénitude absolue
RépondreSupprimeravec le sourire
Toujours la petite pointe d'humour, c'est important pour moi...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
sur mon blog , le 15 juillet j'ai mis une chanson de Serge Lama qui justement s'appelle le 1( juillet à 5 h qui parle aussi de la plénitude...
Supprimeravec le sourire
La vie dans sa splendeur...
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel.
Oh oui, Gilles, il faut le rappeler, le plus souvent possible.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime ta façon, la Céleste, de décrire ces moments privilégiés de la journée quand la chaleur s'estompe, le corps se relaxe et les vapeurs d'attendrissement pénètrent notre âme tellement encline à s'imbiber d’enivrement et de ravissement.
RépondreSupprimerMerci Beauté d'âme de donner à notre coeur ces légers frétillements de joie.
« les vapeurs d'attendrissement » c'est joli...Mes lecteurs me comblent ce soir... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tout l'art de la 'mettre en veilleuse'... on voudrait que ce soit Juillet toute l'année
RépondreSupprimerMerci Vegas. ;-)
SupprimerSous l'humour pudique, une vraie sensibilité...
¸¸.•*¨*• ☆
Je dis juste comme les autres, et j'ajoute une question : est que par hasard Roméo est Juillet ?
RépondreSupprimerBien sûr, ce qui ne l'empêche pas d'être très d'août avec Juliette... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une jolie image d'un moment partagé.
RépondreSupprimerMerci mon choupinou. :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
un rêve éveillé et l'amour qui viendra encore dans la nuit tiède et douce ...
RépondreSupprimersurplomber une ville ancienne sur un balcon illuminé par le soleil couchant est une pure merveille et un instant de vie éternelle !
L'ombre et la lumière se matérialisent le long de tes mots.
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