PISSE AND LOVE
Sur un tapis de chrysanthèmes
bordant la stèle au noir mica
puisque je n'étais plus abstème
à force de rhum et vodka
au cœur, une chanson bohème
au bras, une matriochka
(appétissante, quoique blême)
merguez en pogne, le froc bas
je déchargeais mes tréponèmes
en manière de vendetta
L'heure était sombre et automnale
L'endroit s'y prêtait en tout point
C'est qu'on venait pour la Toussaint
rendre hommage au vice-amiral
Il est mort cocu, le saint homme
pas de ça ! mais du ridicule
de s'être fourré le bidule
- allez savoir...? dans un vid'-pomme !
Gaillarde, sa matriochka
(une santé ! une acrobate !)
chaque année m'offre ses cravates
sous le couvert des aucubas
au cimetière
où il nous plaît de faire l'amour, pas la guerre
/Où enterrer ses velléités belliqueuses
du grand Tiniak, comme d'hab ... et en plus, bluffé par la première strophe
RépondreSupprimerTiens, il y a un resto/esprit bistrot à Lyon qui se nomme "L'Abstème" :o))
Difficile de te reprocher le manque de "pieds" tant les vers se marrent sur la stèle du vicieux amiral (j'ai failli écrire amoral) :)
RépondreSupprimerDu grand Tiniak !
J'avoue avoir vivement pensé à tes facéties grivoises pour composer cette farce, mon cher @Vegas-sur-sarthe. A bon entendeur.. ;)
SupprimerAh oui oui, en remontant Chevreul depuis Lyon2, et pas loin du Kitchen Café (hé hé) - une de mes sœurs a résidé à Lyon qques années. Je n'en avais pas l'intention en réalité, mais la coïncidence (avec ton histoire) m'arrache un sourire, l'ami.
SupprimerHé hé ! Bravo, de la belle ouvrage que ces rimes rebondissantes...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Toujours inspiré dans le délire finement ciselé, change rien pour moi, j'aime !
RépondreSupprimerça trépigne du tréponème !
RépondreSupprimeret puis une poésie qui chante les aucubas du cimetière (à Cuba ?), ça n'est pas rien :)
A cul bas, oui, oui :))
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