C'était un sale abordage, le vice-amiral qui sortait de l'école militaire avait sa merguez qui flottait dans son froc.
Il battait des pieds sur le pont.
Le vide-pomme à la main il taillait le fruit défendu quand les premiers boulets firent des trous dans la coque.
L'école militaire ne l'avait pas préparé à cela.
L’assaut fut rude et impromptu.
Bidule, sa fière goélette prit l'eau.
Les matriochkas et les chrysanthèmes dont il faisait le marché noir flottaient autour de lui.
Trop tard pour lui de faire son acte de contrition.
Bon... et bien, l'idée de l'abordage ayant été traitée et fort bien traitée, je m'en vais songer à autre chose :)
RépondreSupprimerJe suis désolé de t'avoir coupé l'eau sous la coque !
SupprimerEh ben dis donc, bravo pour cette réponse à la consigne, en plus ça a l'air tout simple, ça coule comme du miel ! ,en plus il y a un sous-texte ! - je suis impressionnée ! Bravo Fred ! - mes respects !
RépondreSupprimerHaha... Zaz tu te moques ? :D
SupprimerJ'ai bu un baril de gnôle frelaté avant d'écrire ça délie.
Quel délit ?
La merguez qui flotte dans le froc, il n' y avait que toi pour oser... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je volais faire court Sir, concis !
Supprimercourt et concis et spirituel à la fois
RépondreSupprimerce vice amiral était plutôt futé et peu honnête en réalité
un abordage est toujours délicat à gérer :o))
reste cette douloureuse question : à quoi donc prépare l'école militaire ?
RépondreSupprimerJoliment traité, une sorte d'haïku de canon !
RépondreSupprimer:)