Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres.
Il riait comme tout un enfant heureux de vivre, d’imaginer que le monde lui appartient et que l’avenir l’attend. Il riait dans l’été étincelant, dans la poussière blanche et chaude de l’après-midi, dans la lumière brûlante du soleil radieux.
Il est gentil cet enfant. Dit sa mère énamourée à une voisine de banc. Il est différent des autres et si gentil, mais il me fait tout à l’envers, peuchère.
Heureusement, que sa douceur et sa naïveté le sauvent.
- Sisyphe viens ! Viens vite ici mon chéri que je t’essuie le front tu es trempé de sueur ! Tu te rappelles, poussin, de ce qu’a dit tonton Albert ? Le jeu n’est pas de faire descendre les pierres mais de les remonter et si possible la plus grosse. Une fois là-haut seulement, tu peux la laisser rouler seule en bas et tu la remontes. Tu te souviens ?
C’est ça qui devrait te rendre heureux, mon amour. Normalement, c’est ça.
Un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre (Albert Camus)
RépondreSupprimer"Pierre qui roule n'amasse pas mousse"
RépondreSupprimerEn fait un Lego avant l'heure ?
Jeux d'enfant !
RépondreSupprimeravec le sourire
bon sang, il y a de ces prénoms tout de même qui invitent au mythe :o))))
RépondreSupprimerNous assistons à un moment désisyphe de sa vie, en somme !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
:-)
Supprimer^^
Supprimeril vaut mieux se nommer Sisyphe que Prométhée en tout cas :o)
RépondreSupprimerbelle idée chri !
Ah ! C'est sa mère et tonton Albert qui lui ont appris ?
RépondreSupprimerheureusement, Sisyphe, que depuis on a inventé le remonte pente, et Tonton Albert ne t'a pas dit que pierre qui roule....
RépondreSupprimerInattendu et excellent! Bel esprit d'à-propos!
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