Ils étaient là, bien rangés, sages et transparents jusqu’à la survenue de la consigne et dans consigne...
C’est alors qu’ils ont tous pris ce petit air de gare-à-vous narquois et prétentieux de celui qui se sent renforcé dans ses convictions par la loi mais surtout par sa propre rigidité. Et donc, tout le monde s’en est moqué avec allégresse et une lichée d’inconscience étant donné l’heure qui était à l’heure comme souvent. Ce soir, le monde entier (enfin sauf quelques poches irréductibles mais extensibles voire contagieuses, si, les poches peuvent contagionner surtout par suggestion) donc ce qui restait du monde était à celle de la liesse sur commande, il en faut parfois… et ce reste là se foutait pas mal de l’autre du moins pour l’heure qui n’était pas à celle des petits airs qui font les malins, encore que !
Bref, personne n’y a prêté gare simplement parce que tous les aiguillages se sont retrouvés sous des robes aux couleurs chatoyantes, noyés par des jambes qui semblaient en promettre, tourneboulés par des bulles sans parole et des parfums prometteurs de sous-bois quand ils ne suggéraient pas l’ombre d’un grand chêne.
- Encore un ?
- Heu non, je crois que ça va là…
- Allez, quoi ! C’est la fête après tout !
- Bon d’accord, mais t’as vu mon verre ? Il est où ce lâcheur ? Ah te voilà ! Mais t’as vu dans quel état tu te mets ma poule ? Déjà la patte en l’air… C’est pas joli joli hein, allez viens par-là que je te remette d’aplomb !
- Dis donc, toi, lâche moi un peu veux-tu ? Et puis ne me parles pas comme ça, que je sache on n’a jamais picoré ensemble ! Si je suis là, dans cette position peu glorieuse, ce n’est pas de mon fait et si tu veux, je te rappelle pourquoi tu m’as lâché tout à l’heure en courant dehors et ce que tu y as laissé… Hein ?
- Heu… Chuuut, mon père…
- Est sévère ? Je sais, m’est avis que pas assez (ou trop peut-être). En parlant de ça, tu sais pourquoi je tiens si bien debout avec UN seul pied MOI ?
- La base ?
- Bieeeen !!! Bravo ! Et tu sais pourquoi tu m’aimes autant ?
- Ben, avec tes airs de béquille…
- Alors là, je suis rempli d’admiration ! Ça me change !
C’est alors qu’ils ont tous pris ce petit air de gare-à-vous narquois et prétentieux de celui qui se sent renforcé dans ses convictions par la loi mais surtout par sa propre rigidité. Et donc, tout le monde s’en est moqué avec allégresse et une lichée d’inconscience étant donné l’heure qui était à l’heure comme souvent. Ce soir, le monde entier (enfin sauf quelques poches irréductibles mais extensibles voire contagieuses, si, les poches peuvent contagionner surtout par suggestion) donc ce qui restait du monde était à celle de la liesse sur commande, il en faut parfois… et ce reste là se foutait pas mal de l’autre du moins pour l’heure qui n’était pas à celle des petits airs qui font les malins, encore que !
Bref, personne n’y a prêté gare simplement parce que tous les aiguillages se sont retrouvés sous des robes aux couleurs chatoyantes, noyés par des jambes qui semblaient en promettre, tourneboulés par des bulles sans parole et des parfums prometteurs de sous-bois quand ils ne suggéraient pas l’ombre d’un grand chêne.
- Encore un ?
- Heu non, je crois que ça va là…
- Allez, quoi ! C’est la fête après tout !
- Bon d’accord, mais t’as vu mon verre ? Il est où ce lâcheur ? Ah te voilà ! Mais t’as vu dans quel état tu te mets ma poule ? Déjà la patte en l’air… C’est pas joli joli hein, allez viens par-là que je te remette d’aplomb !
- Dis donc, toi, lâche moi un peu veux-tu ? Et puis ne me parles pas comme ça, que je sache on n’a jamais picoré ensemble ! Si je suis là, dans cette position peu glorieuse, ce n’est pas de mon fait et si tu veux, je te rappelle pourquoi tu m’as lâché tout à l’heure en courant dehors et ce que tu y as laissé… Hein ?
- Heu… Chuuut, mon père…
- Est sévère ? Je sais, m’est avis que pas assez (ou trop peut-être). En parlant de ça, tu sais pourquoi je tiens si bien debout avec UN seul pied MOI ?
- La base ?
- Bieeeen !!! Bravo ! Et tu sais pourquoi tu m’aimes autant ?
- Ben, avec tes airs de béquille…
- Alors là, je suis rempli d’admiration ! Ça me change !
- Oui, alors ne te méprends pas trop quand même… Toi ou un autre, avec ou sans pied, même si tu rends les choses plus agréables, ne confonds pas contenu et contenant tu ferais un peu point commun !
- Alors, tu l’as trouvé ?... T’en fais une tête !
- La ferme ! Et sers-moi un cognac s’il te plait…
- Alors, tu l’as trouvé ?... T’en fais une tête !
- La ferme ! Et sers-moi un cognac s’il te plait…
je suis contente de te relire ici, AOC, surtout qu'avec un thème pareil et ton pseudo ça aurait été dommage de ne point écrire :)
RépondreSupprimerstouf au comptoir
RépondreSupprimerHiip... Siiinooon... y pas un verre à dents,une brosse et un dentifrice dans ton histoire (c'est pour moi,faut que je vais bosser ;o))?
Mais qu'a-t-elle donc laissé dehors ? on fait un jeu de piste avec un jeu de jambes, heu de pieds.
RépondreSupprimeravec le sourire
Le problème avec le verre à pied est qu'il a une fâcheuse tendance à suivre le mouvement de celui qui le tient !
RépondreSupprimertrès heureux de te relire chez nous AOC et ce dialogue plein d'humour, d'énervement et finalement de tendresse (un peu) me plait vraiment :o)
RépondreSupprimerIls n'ont peut-être pas picoré ensemble, mais picolé, sûrement !....
RépondreSupprimerIl aurait été dommage de ne pas mettre un pied vers ici...
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