Délivrance
Aux quatre coins du port
tu pourras me chercher
fouiller les bars minables
où tu traînes ta bile
et l'impasse sordide au
sang indélébile
tu ne m'y verras point,
pas plus qu'au vieux marché.
J'ai rompu les amarres à
mon cœur attachées
gommé tes alibis et tes
belles paroles,
du docker amoureux je
m'écarte et m'envole
je quitte ce taudis où tu
as tout gâché.
Il parait que là-bas luit
un soleil nouveau
que les hommes sont bons
et les amours sincères
je quitte ma défroque de
bouc-émissaire.
Je sais que l'on m'attend
au royaume édénique,
je serai déjà loin de ce
monde cynique
quand glissera la lune
dans le caniveau
Tout lâcher, tout larguer...
RépondreSupprimerTu manies la rupture avec raffinement...
RépondreSupprimerBravo mon cher Vegas !
¸¸.•*¨*• ☆
Au réveil, pas de croissant...
RépondreSupprimerNoyer la lune,
RépondreSupprimerD'un trait de plume,
Dans le caniveau,
Tristement beau.
Merci à tou(te)s pour vos sympathiques commentaires
RépondreSupprimerla vie est ainsi, on s'accroche et on décroche et partir au royaume édénique c'est une belle aventure (et tes sonnets m'enchantent) :)
RépondreSupprimerMerci collègue :)
Supprimerencore une fois j'admire la qualité de ta plume aussi bien en texte qu'en sonnet.
RépondreSupprimerOn ne décroche pas lune tout le temps !
avec le sourire
Merci Lilou
SupprimerUn royaume où sûrement on peut croquer la fortune et décroisser la lune.
RépondreSupprimer:)
Supprimerj'aime aussi ton écriture lorsqu'elle s'aventure dans ce registre beaucoup plus sérieux, voir même implacable
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