Dans mon vaisselier
De temps en temps je les entends siffler :
« Flûte, alors, tu veux bien t’ ranger ?
Pousse plutôt ton bidon, vulgaire ballon ! »
C’est la dynamique des verres à pied.
Y’a des vers à pied
Dans mon gros cahier.
De temps en temps, je les entends grogner :
« T’as vu les rimes minables que tu t’ trimballes ?
Oh ! ça va, l’alexandrin, fais pas l’malin. »
C’est la dynamique des vers à pied.
Y’a des vers sans pieds
Dans mon jardinet.
J’les vois s’traîner et s’offusquer, dans les allées,
« Eh ! l’anécique, pousse toi d’mon ch’min
Oh, ça va, l’épigé, cesse d’ la ram’ner. »
C’est la dynamique des vers sans pieds.
J'aime beaucoup ce jeu avec les homonymes. C'est très réussi. Bravo Saraline !
RépondreSupprimeret hop ! une petite déclinaison de verres, vers, and Co :)))
RépondreSupprimerbon retour parmi nous, Saraline !
Amusante déclinaison de ver(re)s en tous genres à déguster ou pas :)
RépondreSupprimerAh oui, moi aussi o:))) J'admire l'imagination, moi qui en suis depourvue o:)
RépondreSupprimerencore un grand plaisir de te relire chez nous, Saraline ... humour et poésie ... c'est tout toi :o)
RépondreSupprimerJ'en suis verte d'admiration, en vérité !
RépondreSupprimerBelle idée que cette homonymie ; je suis verte de jalousie
RépondreSupprimeravec le sourire