Marie, bien qu’elle ait les cheveux poivre et sel, était très soupe au lait… On dit que l’on se bonifie avec le temps. Peut-être faut-il encore attendre... Ce qui était sûr, c’est que ça pimentait notre histoire…
Tantôt acide, tantôt mielleuse, Marie mettait son nez partout. Elle pouvait être peste, à casser du sucre sur le dos de tout le monde. Elle pouvait être poison, à mettre son grain de sel partout. Mais elle était toute en sucre, quand elle s’en excusait. Et moi, je fondais. « Table sans sel, bouche sans salive… » répétait ma grand-mère, lorsque j’étais petit. Certes, l’addition pouvait parfois être salée et j’en faisais régulièrement les frais. Mais trop de sucre n’est rien, quand c’est le sel qui manque. Sucrée-salée était Marie. J’étais servi, c’était ainsi : Marie mettait du sel dans ma vie !
Sans m’en apercevoir, je pensais encore à elle, bien qu’elle mange maintenant les pissenlits par les racines. Un peu de sel, Marie ? Je souriais, seul, dans la rue, tout en prenant le nouveau selfie que je lui apporterai dimanche. Cette vague de froid qui n’en finissait pas.
Avant de rentrer, j’ai rajouté un peu de sel sur le trottoir...
Tantôt acide, tantôt mielleuse, Marie mettait son nez partout. Elle pouvait être peste, à casser du sucre sur le dos de tout le monde. Elle pouvait être poison, à mettre son grain de sel partout. Mais elle était toute en sucre, quand elle s’en excusait. Et moi, je fondais. « Table sans sel, bouche sans salive… » répétait ma grand-mère, lorsque j’étais petit. Certes, l’addition pouvait parfois être salée et j’en faisais régulièrement les frais. Mais trop de sucre n’est rien, quand c’est le sel qui manque. Sucrée-salée était Marie. J’étais servi, c’était ainsi : Marie mettait du sel dans ma vie !
Sans m’en apercevoir, je pensais encore à elle, bien qu’elle mange maintenant les pissenlits par les racines. Un peu de sel, Marie ? Je souriais, seul, dans la rue, tout en prenant le nouveau selfie que je lui apporterai dimanche. Cette vague de froid qui n’en finissait pas.
Avant de rentrer, j’ai rajouté un peu de sel sur le trottoir...
j’ai rajouté un peu de sel sur le trottoir... c'est prudent et ça ne mange pas de pain !
RépondreSupprimerEt puis maintenant, au moins, il sait où il pose les pieds, il sait à quoi s'en tenir !
RépondreSupprimerManger des pissenlits par la racine... Avec ou sans sel ?
RépondreSupprimerJolie histoire à la sauce aigre-douce !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
joliment dit !
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