Solution finale, et encore
une qui se retrouvera chocolat !
Notre relation bat de l’aile depuis quelques temps. Et puis
pourquoi dois-je tant souffrir ? Pourquoi ne dois-je plus pouvoir craquer sur
du chocolat ! De jour comme de nuit, notre duo est bancal. Maintenant,
j’ai toujours la bougeotte. Tout cela n’est pas très sain. Il y a comme une
odeur de soufre entre nous. De plus, il ne peut plus s’appuyer sur moi sans que
je lui fasse bien sentir sa dépendance.
Pourtant, ce n’était pas lui qui m’avait choisie. Parmi
toutes mes voisines, c’est moi qui un jour ai déclaré que cela me rongeait. Il
me connaissait depuis longtemps. Comme très calme. Trop calme. Je me suis
enflammée soudainement. Il ne me reconnaissait même plus. Mais bon, comme on
dit, il a pensé qu’il s’y habituerait bien. Et dans le fond je n’étais pas si
mal !
Puis mes petites crises ont commencé. Je lui prenais la
tête. Je n’étais pas si blanche que ça, en fait. Ce fut difficile et long. Il
arrêta d’abord de rire. Et même de sourire. Puis il n’osa plus parler à
personne. Il s’enfermait sur lui-même. Il a fini par stresser au point de
prendre des cachets.
Il vient de consulter les pages jaunes, et a enfin trouvé un
endroit spécialisé qui nous permettra de résoudre nos problèmes. Nous y allons,
de ce pas, tous les deux…
Cette première séance est longue et douloureuse. Pas facile…
« Ha, dur, dur ! Elle est enfin partie ! Crachez ! Allez un
bon détartrage maintenant ! Et ne croquer plus jamais dans une tablette
de chocolat ! »
Quand on parle de tablette à un ado d'aujourd'hui, curieusement il ne pense pas au chocolat ! ];-D
RépondreSupprimer:)
Supprimerc'est plutôt nous parfois qui nous cassons les dents sur leurs tablettes !
oui et ceusses qui à table en famille, et même s'ils ont les crocs, ont en plus autour des tablettes avec leurs ados collés sont bien chocolats
Supprimer"L'explication de l'expression être chocolat (c'est moi) serait due, à la toute fin du XIXe siècle, aux clowns Footit et Chocolat (), le deuxième ayant le surnom de Chocolat parce qu'il était de race noire, d'origine cubaine (le terme 'chocolat' désignait déjà les noirs avant 1880). Comme, dans leurs sketches, il se faisait très souvent mener en bateau par son compère, à chaque fois qu'il se rendait compte avoir été dupé, il disait "je suis chocolat".
S'il est probable que ce spectacle a contribué à populariser l'expression, son origine est plutôt celle ci-après, placée un peu avant dans l'ordre chronologique."
Bravo pour cette mini nouvelle avec une excellente chute. ;-)
RépondreSupprimermerci, elle n'était à tomber, mais bon...
Supprimerà te relire
encore
bluffée !
RépondreSupprimerje ne savais vraiment pas vers quoi tu nous emmenais :)
merci merci
Supprimerha ha c'était le but fixé
pour le tout couronner...
:)