Civil
C’était une ville
Comme il y en a cent comme il y en a mille.
Ne restait que le vent suspendu à un fil
Le linge qui y séchait était parti en exil
Disparu ? évanoui ? dérobé ? ou en pile
Dont la blancheur des draps obnubile
Était-ce des fantômes maintenant la ville ?
Non, regardez, au milieu du boulevard se profile
Un jardinier amoureux qui se faufile
Un paquet à la main il jubile
A la pensée de ce rouge à lèvres pour celle dont il est l’il
Tout ceci se passait avant la naissance de Gilles.
Où lire Mister K
C’était une ville
Comme il y en a cent comme il y en a mille.
Ne restait que le vent suspendu à un fil
Le linge qui y séchait était parti en exil
Disparu ? évanoui ? dérobé ? ou en pile
Dont la blancheur des draps obnubile
Était-ce des fantômes maintenant la ville ?
Non, regardez, au milieu du boulevard se profile
Un jardinier amoureux qui se faufile
Un paquet à la main il jubile
A la pensée de ce rouge à lèvres pour celle dont il est l’il
Tout ceci se passait avant la naissance de Gilles.
Où lire Mister K
un petit côté irréel
RépondreSupprimerdans une ville intemporelle
un jardinier amoureux d'elle...
Ton texte nous propose une mono rime en "il" pas des plus simples, et fort réussie !
Bienvenue sur le site des Impromptus, Mister K
Bienvenu chez nous j'espère que tu t'y sentira bien pour revenir des textes aussi bien ficelé que celui-là... Et pourquoi un jardinier ne serait-il pas amoureux de sa ville... avec la sourire
RépondreSupprimerMerci de votre accueil !
RépondreSupprimerUn poème subtil
RépondreSupprimerOn aimerait être son aile
à ce merveilleux il
¸¸.•*¨*• ☆
Merci :-)
RépondreSupprimerC'est chouette ce jardinier qui se faufile dans la ville ;-) Est le fait qu'il soit amoureux qui fait que la ville reste un milieu agréable et non hostile ...
RépondreSupprimerVoilà qui est rondement et bien mené !
RépondreSupprimerBelle déclinaison des rimes en "il"...!
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