A la seule évocation du Cambodge, j'ai en tête le livre de cette fillette qui a écrit l'histoire d'une partie importante de sa vie : son enfance. Elle a fait preuve d'un courage sans nom au milieu de l'horreur du moment, mis en place par les Khmers Rouges. Je sais, ça fait 40ans...
J'ai une pensée pour toutes les familles qui ont payé cher le simple fait d'être nées au mauvais endroit. J'ai aimé les rizières, les crocodiles dans la rivière où jouait "Knem"(j'ai un doute sur l'orthographe), l'amour qu'elle dispensait autour d'elle et son caractère de battante. Il reste encore des mines antipersonnelles mais la vie a repris ses droits...
J'espère du fond du cœur que le tourisme continuera d'être un plus pour le pays et que d'aussi jolies photos continueront de nous parvenir.
Ça me fait mal de penser qu'une petite fille du même âge que moi, vivait l'horreur quand j'allais tranquillement à l'école et que je profitais de tant de choses ...Est-ce que les horreurs feront toujours partie de la vie ?
Tu évoques une période sombre du Cambodge et c'est bien. Je n'ai pas osé proposer une photo de "Toul Sleng", le musée du génocide cambodgien dont la visite m'a profondément marqué ni le camp d'extermination de Choeung Ek...
RépondreSupprimerAujourd'hui le pays est en pleine expansion, les gens ont le sourire, ils sont jeunes - forcément - et c'est leur sourire que je veux garder en mémoire
Tu as raison, oui, et tu as de la chance de POUVOIR avoir cette force de caractère qui conduit à toujours transmettre des ondes positives et joyeuses. Je ne sais pas si j'aurais eu la force de visiter tout cela.
RépondreSupprimerton texte rappelle tellement fort à ma mémoire certains réfugiés politiques Cambodgiens que j'ai pu rencontrer en France alors que j'étais assistante sociale :(
RépondreSupprimerles séparations d'avec leurs familles et leur pays étaient bouleversantes, mais tout valait mieux que ce qu'ils avaient vécu là-bas
Effectivement le Cambodge nous renvoie également à ce pan de l'histoire épouvantable et je garde le souvenir de discussions avec des réfugiés dans les années 80 ...ça m'avait vraiment marquée !
RépondreSupprimerSi vous ne connaissez pas cette BD, je vous la recommande vivement : " là où vont nos pères " de Shaun Tan : un petit bijou ....
Quant à savoir si les horreurs feront toujours partie de la vie, je crains que fort que oui même si je suis personnellement dans une Espérance hors norme ;-)
Ce questionnement reste en suspend ou tout au moins nous revient de façon récurrente malheureusement.. mais il me semble ( et c'est amusant j'y réponds d'une certaine façon dans mon texte) qu'il nous faut des jolies photos comme tu le dis.. pour lutter et garder Espérance..
RépondreSupprimer♥ = !
RépondreSupprimer♥ Fraternité, d'abord ♥
= Egalité, du coup =
! Liberté s'ensuive !
Changeons l'ordre des priorités dans nos valeurs républicaines afin qu'elles concourent à une façon nouvelle de se rendre universelles.
cf. "Manifeste convivialiste, une déclaration d'interdépendance"
ça me plait : pas de liberté sans égalité et pas de d'égalité sans fraternité !
SupprimerJe vote pour aussi !
SupprimerRien n'a changé : il y a toujours quelque part des gens qui souffrent et il ne faut pas chercher bien loin très souvent.
RépondreSupprimerJe préfère ne pas me prononcer quant à notre devise et aux valeurs de la République.