Entre cave et grenier c'est l'endroit où l'on vit si je ne
m'abuse, disait le bon Docteur du même nom !
Je vais me confier à vous, et c'est rare, j'aime bien
raconter des histoires, mais pas mes histoires...
Un soir du mois d'Août, il avait fait une chaleur à crever
toute la journée, puis vers 18 heures de gros cumulonimbus bien noirs ont
commencés à bourgeonner, se rassembler, de plus en plus menaçants, vers 19
heures les premiers éclairs ont zébré le ciel (on croirait lire Delly), suivis
de roulements effrayants, même pour moi qui en ai vu d'autres... Des orages !
Soudainement la pluie est tombée, violente, battante,
cinglante, chiante en un mot, ben oui il faut bien l'avouer, on dit chiant
comme la pluie hein ?
Ça tombait dru, si dru que même la télé était en rade, alors
j'ai pris un bouquin au hasard dans ma bibliothèque, et le zazard faisant bien
les choses j'avais en mains un ouvrage de vulgarisation, traitant de la théorie
de ce bon Monsieur Albert Einstein : la relativité.
Ce bouquin s'appelle : "OUI OUI et l'horloge
magique" (pour celles et ceux désirant se cultiver : éditions Bayard
jeunesse) il est écrit en première page : 3-4 ans, je l'ai lu en moins de deux
heures, comme quoi il ne faut pas croire tout ce qui est écrit !
J'en étais à la page deux et demie de cet ardu bouquin,
lorsque entre deux grondements j'entendis venant de l'étage supérieur qui se
trouve être le grenier, j'entendis, dis-je (hi hi) comme un chant, certes il
fallait prêter l'oreille (je suis assez prêteur). Intrigué j'ai posé mon précieux volume, puis
me suis dirigé vers l'escalier menant au grenier, précautionneusement j'ai
gravi une à une les marches, à m'n'âge même deux par deux c'est dur, alors
quatre à quatre... Pfuuuu.
J'ai lentement tourné la poignée de la porte, et j'ai fait
basculer le bouton de l'interrupteur, une pauvre ampoule constellée de chiures
de mouches éclairait la pièce encombrée d'objets indispensables, et de première
nécessité, couverts d'une poussière accumulée au cours de nombreuses décennies.
Une jolie flaque d'eau au milieu du grenier, une tuile à
remplacer prochainement pensais-je, et au milieu de cette flaque, dans une
grosse boîte d'allumettes vide, un bâton d'esquimau Gervais à la patte, une
souris grise pagayait vaillamment, tout en chantant :
- Va petit mousse
- Le vent te pousse...
La foudre ne serait-elle pas tombée plus près que tu ne penses ?
RépondreSupprimerVegas : Tu as remarqué toi aussi.
Supprimerje comprends effectivement mieux ton commentaire sur mon texte :)))
RépondreSupprimerTisseuse : Ah tout s'éclaire... ];-D
SupprimerOh ! C'est trop mignon ! Pas pour la pauvre souris cependant. Tu l'as délivrée de la noyade ?
RépondreSupprimerMais je comprends pas, là ? Pourquoi un bâton d'esquimau à la patte ? C'est juste pour la rame... ;-)
Marité : La souris est contente, elle chante à tue-tête, bien sûr le bâton d'esquimau fait office de rame ! ];-D
SupprimerC'est le genre d'histoire que je racontais à mes petits enfants.
Cette souris tient bon le cap ! Belle histoire !
RépondreSupprimerK : à défaut de tenir la route. ];-D
SupprimerBen... T'es jamais si marrant que quand tu dissimules, mais développes ton PetitJEANre, en fait !
RépondreSupprimerHin, hin...
Y a pas de honte à dire d'où l'on vient, hein ?
Ben, il était temps ! Ou alors... Une découverte qui "matche" ?
Allez... On se parle, ici. J'ai, sur mon post, rappelé une #ref dont je ne me suis jamais départi.
Je vais plus loin...
Même si on écrit librement, ici, le mot "littéraire" accolé à l'"Impromptu" (singulier, oui), n'est pas sans prétention... autre ! que d'accueillir l'humble, la simple, parole que l'écrit... libère...!
Tiniak : merci, je me marre bien dans ce blog, ce qui me convient particulièrement, c'est le fait que l'on me donne un thème.
SupprimerJe reconnais que parfois (souvent en fait) je manque de sujet ! ];-D
j'adore la fin, c'est adorable, en plus il est rare de nos jours de trouver des références à Delly
RépondreSupprimerEmma : Delly... Ma sœur vers l'âge de douze ou treize, en lisait beaucoup, sans doute les jeunes filles d'aujourd'hui préfèrent-elles exercer leurs pouces sur leurs smartphones !
SupprimerUne souris faisant la course en solitaire!
RépondreSupprimerAntoine : Gérard d'Aboville fut le pionner, ma souris grise un pâle reflet ! ];-D
SupprimerC'est excellent ! et truculent.
RépondreSupprimerLa fin m'a fait tout de suite penser à "Evinrude", la libellule de "Bernard et Bianca" de Disney, belle chute !
JCP : Merci, Evinrude mais c'est bien sûr ! J'avais vu ce dessin animé avec mes enfants il y a PFUUUU ! ];-D
SupprimerEh bien, figure-toi que je l'ai encore sur DVD, je vais le revoir, tiens !
SupprimerJe sais pas s'il n'y a pas aussi un albatros assez croquignol, qui peine terriblement à s'envoler du haut d'un gratte-ciel... à moins que je confonde avec un autre film.
Ma préférence en la matière va cependant vers Alice au pays des merveilles (le vieux Disney), que je visionne une fois l'an. Mais il y a aussi le grand maître Miyazaki, et son Voyage de Chihiro, notamment.
JCP : Bien sûr l'albatros dans Bernard et Bianca avec ses décollages laborieux, et les atterros folkloriques !
SupprimerMa petite fillotte adorait Anastasia, toutefois il fallait zapper la séquence avec Raspoutine ! ];-D