Je n’en pouvais plus de son bonnet, sa houppelande, son traineau, sa barbe,
Je ne supportais plus son pantalon, sa fourrure blanche sur rouge, ses rênes
Tout ce folklore de neige, les lutins, les lettres et surtout les jouets à la pelle.
Peu importe le chausson ou chaussette, pourvu qu’on ait la quantité traditionnelle
Peu importe la qualité des sentiments, pourvu qu’on paye des cadeaux de NOEL
Je n’en pouvais plus de ce déballage de paquets autour des enfants qui n’en regardent
Qu’un vraiment le plus souvent ; je n’en pouvais plus d’entendre parler de la revente
Des cadeaux le lendemain de la distribution ; ça me filait la gerbe !
Autant donner des biftons, un chèque ou même faire un virement sur un compte
Quand on n’a ni merci, ni sourire, ni chaleur, ni accueil, ni intérêt en échange.
Alors basta ! J’ai tué le père NOEL et je l’ai remplacé par le petit Jésus de NOEL
Celui qu’on attend pendant l’Avent, dont on construit la crèche et qu’on chante
A la messe de Minuit, on ouvre des petites fenêtres, on écoute de la musique
Et on lit des textes ; en le déposant entre le bœuf et l’âne, on se parle
On se fait un petit présent, on s’offre un petit verre, une petite fleur, de la tendresse
Sans pression de savoir si on va plaire car ce qui compte pour ceux qui nous aiment
Et qui s’intéressent à nous est qu’on soit là en vrai ou par un appel, un mot, un geste
Juste le plaisir d’être ensemble qui fait passer le vin chaud, le foie gras, la dinde et la bûche
Ou presque….
Certains disent que le petit Jesus c'est pas un cadeau, mais vu comme ça, ça change tout
RépondreSupprimerLe petit Jésus dans la crèche ? Rhoooo Laura ! ];-D
RépondreSupprimerC'est radical, mais tu as bien fait!
RépondreSupprimerJe vois bien les choses comme toi.
RépondreSupprimerÊtre ensemble, à sa main, selon son cœur . L'essentiel.
RépondreSupprimerl'important est de faire selon son cœur et ses valeurs
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