De la cave au grenier
J’avais tout retourné
Tout au crible passé
Mais n’avait rien retrouvé
Au plafond l’araignée
S’est mise à me railler
Je n’arrivais plus à penser
J’étais résigné
Plus de mots sensés
Pas un seul chuchoté
A peine un éclopé
Bredouillé
J’étais bien embrouillé
La mémoire noyée
Dans des onomatopées
Susurrées
De la cave au grenier
Tout est défoncé
Aucun mot n’est resté
Aligné
Tu auras quand même réussi à sauver ce texte en forme de comptine !
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai une araignée... Dans le beffroi ! ];-D
RépondreSupprimerEt pourtant, tes mots me paraissent très sensés et drôlement bien alignés!
RépondreSupprimerUn texte d'équerre, pourtant, au fil à plomb !
RépondreSupprimerJe n'ose pas évoquer à qui tu penses...
RépondreSupprimerTu l'embrasses, sur le front, hein ? Merci ♥
Supprimerl'araignée du plafond produit d' originales imaginations...
RépondreSupprimerLes mots que ne retient plus la page sommeillent sur un matelas de virgules.
RépondreSupprimerDe la cave au grenier : une ascension qui dure une vie. Puis, c'est la triste dégringolade, celle qui vous laisse sur le côté jusqu'à la fin.
RépondreSupprimerTisseuse,merci. Moi aussi, bises.