Entre la cave et le grenier
Par l’escalier
Ne pas passer
A la trappe
Filer
Par le palier
Escamoter
Le mobilier
Eviter l’entre-soi
A l’entresol
Empiler les cartons
Retirés du cellier
Ouvrir
Les malles
Remplir
Entre la cave et le grenier
Qui se rebiffe ?
De la cave au grenier
De la soupe au chou
De la vente aux enchères
Du sol au plafond
De la mise au point
De la tête aux pieds
De la piste aux étoiles
Du miroir aux alouettes
De l’arbre aux palabres
De la clé à molette
Du chauffage au gaz
De la mare au diable
Du début à la fin
De temps à autre
De la lampe au néon
Du simple au double
Du monde à l’envers
Du pied à la lettre
De la terre à la Lune
De l’infiniment grand à l’infiniment
petit
Entre la cave et le grenier
Rêves ensevelis
Enlacés
Ensommeillés
Ne manque que le raton laveur. ];-D
RépondreSupprimerDe Prévér(t)ence ;-)
SupprimerPerso, j'aurais fait l'inverse. Mais ça fonctionne, hein ? Bravo, K ;)
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerQuestion qui m'a traversé effectivement.
Longitudinalement.
Mais est-ce possible une traversée longitudinale, je sais pas.
;-)
un petit goût de Jacques Prévert
RépondreSupprimerIl y a de cela. A la relecture.
SupprimerPas présent à l'esprit au moment d'imprompter.
En tout cas merci !
bravo!
RépondreSupprimerMerci Laura :-)
Supprimerun rythme trépidant, on a l'impression de courir essoufflé dans les escaliers
RépondreSupprimerNe pas rater de marche ;-)
SupprimerUn déménagement échevelé et réjouissant!
RépondreSupprimerA fond la caisse !
SupprimerEn voilà un parcours, de la piste aux étoiles au miroir aux alouettes (mon père en avait un), et que de rêves ensevelis...
RépondreSupprimerSuperbe et haletant, attendant la virgule, le souffle sans repos mène au vertige.
Merci JCP ! Quand on a trouvé la marche à suivre, tout va !
SupprimerLa fin de ton délicieux poème me rappelle un conte de Desnos : "...surtout, surtout éteignez cette lumière qui se promène quand vous dormez, qui se promène de la cave au grenier."
RépondreSupprimerTu tombes juste Marité, Desnos il est bien au chaud dans mes préférés !
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