Les enfants ne sont
pas des vases que l’on remplit mais des feux que l’on allume.
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Elle rêvait d'une école toute fleurie de pervenches et de
liserons bleus. Aux fenêtres, des rideaux de mousse blanche flottaient au vent
du matin. De petits chemins herbus serpentaient dans le jardin, et les
balançoires transformaient aux récréations les enfants en métronomes.
Elle rêvait que les professeurs s'appelaient Jean Rivet,
Pierre Gamarra, Jacques Prévert. Des bouquets d'hirondelles poussaient sur les
arbres de la cour, les couloirs sentaient la myrtille et la châtaigne en
automne, et sur le poêle, l'hiver, chaque flaque d'eau était un bonhomme de
neige évanoui. Au printemps le jasmin y embaumait. L'été incendiait les soirs.
Sur le tableau, un cœur était tracé dans un peu de poussière
de craie. Toute sa vie...
Elle rêvait que les cahiers et les leçons avaient des noms
étranges. Livre d'étoiles, cahier de bonheur simple, leçon de rosée du matin,
petit carnet de résolutions courageuses, manuel de rouge aux joues.
Elle rêvait en préparant son cartable.
Elle ne comptait plus ses rentrées des classes.
Quand on aime, on ne
compte pas...disait sa grand-mère.
Mais rien ne l'aurait empêchée de compter les battements de
son cœur quand elle se retrouverait pour la énième fois sur le chemin de
l’école. Et qu’elle arriverait devant eux. Ses chers élèves.
Ce que j'ai aimé toutes ces rentrées scolaires et la découverte de ces yeux qui pétillaient ... Cette année c'était ma dernière,officielle - archi émouvant- ( mais je pense que je n'ai pas dit mon dernier mot sur le chemin de l'école;-) )
RépondreSupprimerRhôô Annick ! Profite de cette dernière année, fais le plein de souvenirs archi émouvants ...
SupprimerHashtag mouchoir en papier... ;-)
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Les maîtresses poétesses ne sont-elles pas les plus heureuses et les plus vulnérables aussi...
RépondreSupprimerTu me connais bien... Heureuse c'est certain. Vulnérable, bien sûr, mais aussi très forte, ce n'est pas incompatible. (De toutes façons, j'ai toujours aimé mes contradictions)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
J'aurais fait exprès de ne rien comprendre, afin que tu te penches sur moi, tes cheveux noirs un instant sur ma joue, j'aurais redoublé avec un bonheur non feint. ];-D
RépondreSupprimerTu es de ceux qui tombent amoureux de leurs maîtresses d'école, toi ? ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
C'est plein de parfums et de couleurs; il est beau ce chemin de l'école qui entretient l'enfance.
RépondreSupprimerL'enfance est en moi à jamais. Ce tout petit supplément d'âme qui ne se résout pas à grandir...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Un petit coucou sur cette planète, j'en ai pour 110 ans pour tout lire mais je veux bien commencer allez !
RépondreSupprimerTu peux aussi participer si tu le souhaites...Le règlement est dans "instructions générales"
Supprimermerci de ton passage
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Une maitresse d'école adorant son métier et taquinant la muse, quelle chance pour ses élèves!
RépondreSupprimerJe le crois, sans fausse modestie.
SupprimerEn tout cas, mes anciens élèves me le disent...
Merci Antoine
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c'est magnifique et très tendre toute cette poésie envers le lieu et la mission de ton métier
RépondreSupprimerOh ma Tisseuse, tu m'émeus...
SupprimerMerci de tout coeur
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Une maîtresse particulièrement habitée... que s'en est presque un monument ! Bravo, petite souris des Litté-J ;)
RépondreSupprimerTant que je ne suis pas un chef-d'oeuvre en péril...mouarf !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Claude ! (Ponti...) Revieeeeeens, il est pas fini l'Arbre Sans fin !!
RépondreSupprimerAh oui alors, à ce propos...tu m'as mis un message sibyllin sur un de mes derniers billets...tu voulais me parler de Claude Ponti. Tu as mon adresse mail dans mon onglet contacts, c'est quand tu veux.
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸✿
Dans cette école, il y a
RépondreSupprimerDes oiseaux qui chantent tout le jour
Dans les marronniers de la cour.
Mon coeur, mon coeur, mon coeur qui
bat
Est là.
Jacques Charpentreau
( j'ai retrouvé à quoi tu m'as fait penser !!)
Je suis flatter de te faire penser à Charpentreau...
SupprimerMerci Mister K !
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...oups ! flattée ...
SupprimerLa maîtresse est fatiguée, décembre m'a tuer !
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Comme c'est joli... De quoi déclencher des vocations... à moins que cela ne soit, vraiment qu'une question de personnalité de cette si gentille maitresse poétesse... C'est vraiment vraiment joli... ( je sais je me répète ;-))
RépondreSupprimerOh merci Mapie !
SupprimerOh vraiment merci !
Tu vois je me répète moi aussi... ;-)
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