Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
J'entendis son violon répéter cette gamme monotone,
Dérangeant ce rêve délicieux en plein milieu d'un somme,
Gourmandises exquises d'un effeuillage fantôme,
Lui fis savoir, son instrument désaccordé, et rengaine monochrome
Vaudrait mieux, avant que je ne l'assomme,
Que où cela lui chantait, les abandonne.
Me répondit une succession de longues notes diatones,
Concluant, soufflant dans un trombone,
Me souhaitant devenir sourd et aphone.
J'entendis son violon répéter cette gamme monotone,
Dérangeant ce rêve délicieux en plein milieu d'un somme,
Gourmandises exquises d'un effeuillage fantôme,
Lui fis savoir, son instrument désaccordé, et rengaine monochrome
Vaudrait mieux, avant que je ne l'assomme,
Que où cela lui chantait, les abandonne.
Me répondit une succession de longues notes diatones,
Concluant, soufflant dans un trombone,
Me souhaitant devenir sourd et aphone.
Bonjour!
RépondreSupprimerJ'ai oublié les mots pour n'entendre de cette "scène" que la musique et les notes, aussi discordantes soient-elles :-).
Il paraît que la musique adoucit les mœurs (mais nous avons changé de thème pour cette semaine), mais elle peut en effet aussi parfois donner envie d'assommer certains musiciens.
Merci pour ce texte.
c'est certain qu'écouter un instrument désaccordé donne envie de le jeter le plus loin possible, et le "musicien" avec d'ailleurs :o)
RépondreSupprimerj'aime bien les rimes que tu as choisis
déjà que le violon d'un voisin n'est pas toujours très harmonieux, mais si en plus il est désaccordé, c'est le pompon !!!!
RépondreSupprimercela mériterait presque de le mettre au violon :)