Dans la glace
Dans la glace en me levant
Ce matin trois cheveux blancs
Me narguent parmi le blond
De mon enfance qui fond
Dans la glace en me levant
Ce matin trois rides me servant
A me souvenir que j’ai souri et pleuré
Ma vie se grave dans ma peau de bébé
Dans la glace en me levant
Mes deux yeux ouverts tout grands
Sur la journée et le monde
Curieuse du beau et de l’immonde
Dans la glace en me levant
Mes seins sont toujours opulents
Et défie ceux que l’abondance
Effraie ; ils préfèrent la pénitence
Dans la glace en me levant
Mon corps réclame des dopants :
Marche, gym, étirement et natation
Reflet de mon âme toujours en tension
Dans la glace en me levant
Les cernes et les yeux brulants
Pourtant toujours avides de mots
Ecrits et d’images en couleurs de mots
Dans la glace en me levant
Mes cheveux courts n’imposant
Aucun temps de coiffage
Sauf masque et lavage
Dans la glace en me levant
Ce matin trois cheveux blancs
Eclairent mon blond d’enfance
Des lumières de l’expérience
Dans la glace en me levant
Ce matin trois cheveux blancs
Me narguent parmi le blond
De mon enfance qui fond
Dans la glace en me levant
Ce matin trois rides me servant
A me souvenir que j’ai souri et pleuré
Ma vie se grave dans ma peau de bébé
Dans la glace en me levant
Mes deux yeux ouverts tout grands
Sur la journée et le monde
Curieuse du beau et de l’immonde
Dans la glace en me levant
Mes seins sont toujours opulents
Et défie ceux que l’abondance
Effraie ; ils préfèrent la pénitence
Dans la glace en me levant
Mon corps réclame des dopants :
Marche, gym, étirement et natation
Reflet de mon âme toujours en tension
Dans la glace en me levant
Les cernes et les yeux brulants
Pourtant toujours avides de mots
Ecrits et d’images en couleurs de mots
Dans la glace en me levant
Mes cheveux courts n’imposant
Aucun temps de coiffage
Sauf masque et lavage
Dans la glace en me levant
Ce matin trois cheveux blancs
Eclairent mon blond d’enfance
Des lumières de l’expérience
On ne retient que le blond, le sourire et l'amour des mots
RépondreSupprimerpour l'instant, je résiste au blanc... mais ça ne durera pas
RépondreSupprimerLes seins opulents et les yeux brûlants...de quoi faire oublier trois cheveux blancs à bien des hommes... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
les yeux qui me brulent, une autre joie de l'âge pour moi
RépondreSupprimerTrois cheveux blancs
RépondreSupprimerpeuvent être charmants
sur la ligne du temps
On a beau regarder dans la glace... On ne les voit pas ces 3 cheveux blancs.
RépondreSupprimerSimplement une femme qui vit. Qui est dans la vie.
J'ai beaucoup aimé.
abc: gnan gnan
RépondreSupprimerMerci Minsky
le blanc éclaire et illumine le blond, c'est une évidence ... et la vie est là
RépondreSupprimer(sinon, je ne suis pas certain que l'opulence des seins effraient) :o)
je sais ce que je dis, Arpenteur
RépondreSupprimerSi, si, ça fout la trouille les poitrines "de rêve", surtout décolletées de trop, on sait plus où placer le regard et on perd ses moyens.
RépondreSupprimerQuelques cheveux blancs peuvent-ils en tempérer l'impact ?...
Trois points en suspens dans la chevelure de ce récit me disent que tout n'est pas fini, Laura ! :)
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