Quand, les deux yeux fermés, en un soir
chaud d'automne, comme hier, nous nous retrouvâmes ma Christine et
moi, allongés, peinardos (comme des renardeaux) sur le gazon tendre du
parc Monsouris...nous ne dîmes rien, nous ne pensâmes rien et plus
rien n'existait d'autre.
Puis, arriva une bande de d'jeunes qui
faisaient du bruit. Baah...ils rigolaient, ils chantaient, ils
avaient l’outrecuidance d'être jeunes et plein de vie. Christine et
moi sortîmes de nos rêves imagés et elle me regardât avec ses yeux
si tendres qui me faisaient toujours fondre.
- Passe moi la bouteille d'eau s'te
plait, poulette ! Dis-je,à court d'arguments.
- Tiens, mon Jules !
Une jeune fille se mît à battre le
rythme avec ses doigts agiles sur le djembé et un gars commença à
gratter sa guitare...quelques voix s'élevèrent et puis un cœur
fut réunit.
J'eus envie de me mettre tout nu et
danser autour d'un feu,je me retins car nous étions en plein Paris.
Un punk à chien se joignit à la
compagnie et le clebs vint tout de suite se blottir contre ma mie et
celle ci semblât ravie de lui grattouiller le haut de la tête.
Puis...Christine et moi nous surprîmes
à chantonner tout bas cette ritournelle bien sympathique de Billy Ze
Kick que la compagnie entonnait maintenant.
Un après-midi d'automne
On avait trouvé un moyen de locomotion.
Alors on est parti à la cambrousse.
On avait trouvé un moyen de locomotion.
Alors on est parti à la cambrousse.
Tiens,Kundun,de passage à Paris, se
joignit à nous et des moines Bouddhistes Tibétains se mirent à
jouer de leur longue trompette au son très bas. Ils étaient tout à
fait dans le rythme.
- T'en veux ? Me demandât le punk
dont le prénom semblait être Roger. Il me tendait une cigarette
roulée par ses propres doigts et je refusais car je ne pensais plus
en avoir l'âge...c'est con d'être vieux !
L’œil gauche de Christine versât une
petite goute de sueur lorsque le clebs s'en allât avec son pote punk
(qui avait rencard avec Siouxy Sioux sa maman).
Bon sang, je regrettais alors que nous
ayons cet âge là et qu'il ne nous fût plus possible de créer un
enfant.
Voilà
"il en faut peu pour être heureux, très peu pour être heureux...." :)
RépondreSupprimerstouf (qui se souvient du passé au Sikkim सिक्किम)
SupprimerTenzin,mon pote dalaï lama,n'aurait pas dit mieu. Namasté la belle.o)
S'étendre sur le gazon d'automne, c'est revivre. Revive des émotions, un passé, ou comme toi,la vie simplement belle parce qu'un air le guitare accompagne un début de chanson, et que des moines bouldhstes accompagnent cette journée hors du commun.
RépondreSupprimerstouf (qu'a une petite goute de sueure qui coule sur la joue gauche)
SupprimerEt ouai Lorraine... ;o)
Ils ne sont peut-être plus tout jeunes, mais ils semblent avoir une belle vie, les amoureux! :-).
RépondreSupprimerL'esprit ouvert à toutes les rencontres.
stouf(le d'jeune)
SupprimerComment cela pas tout jeunes ??? Mais nous venons tout juste de naitre. :o)
un joli texte, drôle et tendre à la fois ... j'aime beaucoup
RépondreSupprimerNamasté aussi ;))
Ne dit-on pas que quand on aime, on a toujours 20 ans...
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