Racines m'évoque un livre dont a été tiré un feuilleton vu à la télévision dans les années
Quatre-vingt; je tire le fil de mes souvenirs et je revoie en écho la couverture turquoise
De La case de l'Oncle Tom et à nouveau Tom Sawyer en feuilleton à la télé, mêmes années
Dans mon cerveau se mêle ainsi, comme une pelote indétricotable, mots et images.
J'ai de par mes racines familiales, un pied dans le Sud et un dans le Nord,
Un bras à l'est et un à l'ouest, j'essaie de garder mon équilibre entre ces pôles
Ces hémisphères qu'éclairent le soleil et que baignent les brumes pluvieuses
J'ai parcouru de belles plaines, des côtes découpées et des montagnes jeunes et vieilles.
Longtemps, je n'ai juré que par l'histoire, dédaignant la géographie et les paysages
J'idolâtrais mes aïeux et cherchais à m'inscrire dans leur lignée honorable
Mes aïeux sont morts, j'ai quitté leur pays mais je suis resté débout, je trébuche
Tombe et me relève car la rigueur protestante tempère dans mon âme anxieuse
La ferveur latine; les palmiers voisinent avec les saules pleureurs dans mes paysages
Les bougainvillées se cueillent aux jardins de mon cœur avec les dahlias de mon enfance
Les ânes tristes font leur pèlerinage auprès des chats-fantômes et des chiens qui aboient
La caravane passe, j'avance en déplaçant mes racines au gré de tes baisers et tes caresses.
Quatre-vingt; je tire le fil de mes souvenirs et je revoie en écho la couverture turquoise
De La case de l'Oncle Tom et à nouveau Tom Sawyer en feuilleton à la télé, mêmes années
Dans mon cerveau se mêle ainsi, comme une pelote indétricotable, mots et images.
J'ai de par mes racines familiales, un pied dans le Sud et un dans le Nord,
Un bras à l'est et un à l'ouest, j'essaie de garder mon équilibre entre ces pôles
Ces hémisphères qu'éclairent le soleil et que baignent les brumes pluvieuses
J'ai parcouru de belles plaines, des côtes découpées et des montagnes jeunes et vieilles.
Longtemps, je n'ai juré que par l'histoire, dédaignant la géographie et les paysages
J'idolâtrais mes aïeux et cherchais à m'inscrire dans leur lignée honorable
Mes aïeux sont morts, j'ai quitté leur pays mais je suis resté débout, je trébuche
Tombe et me relève car la rigueur protestante tempère dans mon âme anxieuse
La ferveur latine; les palmiers voisinent avec les saules pleureurs dans mes paysages
Les bougainvillées se cueillent aux jardins de mon cœur avec les dahlias de mon enfance
Les ânes tristes font leur pèlerinage auprès des chats-fantômes et des chiens qui aboient
La caravane passe, j'avance en déplaçant mes racines au gré de tes baisers et tes caresses.
Tes racines sont à l'image de la vie: multiples, contraires, coloriées et variées.
RépondreSupprimerEt tu en parles avec une force douce et mélancolique.
C'est beau.
Très joli, j'ai adoré le parfum de tes fleurs qui baignent tout ton texte de force et de nostalgie à la fois.
RépondreSupprimerMême si je n'ai pas vraiment saisi de quel pays sont tes ancêtres. ;-)
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Un pied dans le Sud et un dans le Nord... pas facile de maintenir l'équilibre dans ce grand écart mais une tête "bien faite" sait y parvenir. Beau témoignage, Laura
RépondreSupprimerIl n'y a pas d'arbre ayant de si longues racines.
RépondreSupprimerBeau texte, Anne, j'aime.
ta famille (tes racines) est (sont) partout, entre nord et sud, Bretagne et Alsace. La mémoire est là et tes ancêtres vivent toujours dans ton cœur. Un très beau texte en tout cas (comme d'hab')
RépondreSupprimerJ'ai voyagé et j'ai vibré à l'évocation de tes racines. Merci :)
RépondreSupprimerQuelle rosace ! ;)
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