Quand, les yeux...
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
Par la voix obsédante qui trottait dans ma tête,
J'ai appris, horrifiée, que tu n'étais qu'un homme,
J'ai dû admettre, résignée, ma triste défaite.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
Les yeux obstinément clos et pleins de paresse,
J'ai tourbillonné dans un vent de détresse,
Puisque tu n'étais qu'un être humain en somme.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
Sous mes paupières vibrait la réalité instable,
Qui se mélangeait à la fiction désirable,
J'ai réécrit notre histoire en quatre tomes.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
J'ai compris, dépitée, que j'étais prise au piège,
Tu avais envahi ma vie pour en faire le siège,
Je n'en suis pas morte, même si c'est tout comme.
Par la voix obsédante qui trottait dans ma tête,
J'ai appris, horrifiée, que tu n'étais qu'un homme,
J'ai dû admettre, résignée, ma triste défaite.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
Les yeux obstinément clos et pleins de paresse,
J'ai tourbillonné dans un vent de détresse,
Puisque tu n'étais qu'un être humain en somme.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
Sous mes paupières vibrait la réalité instable,
Qui se mélangeait à la fiction désirable,
J'ai réécrit notre histoire en quatre tomes.
Quand, les deux yeux fermés, en un chaud soir d'automne,
J'ai compris, dépitée, que j'étais prise au piège,
Tu avais envahi ma vie pour en faire le siège,
Je n'en suis pas morte, même si c'est tout comme.
Du coup, il vaut mieux les rouvrir ...
RépondreSupprimerOui, quitte à ne pas être morte... :-)
SupprimerTon texte est touchant...
RépondreSupprimertrop touchant...
Merci!
SupprimerEnfin, j'espère :-)
que tu n'étais qu'un homme,QUI EST UNE FEMME COMME LES AUTRES
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord.
SupprimerReste à connaître l'avis e ces messieurs sur le sujet :-)
Il y a du féminin en moi, je ne le dévoile que dans l'intimité... facette voluptueuse et érotique... Il y a cette sensibilité aussi qui exacerbe mes sens...
SupprimerMais chuttt...
je n'exprimerai pas les choses ainsi mais..
Supprimerah les hommes !! d'abord des héros, puis souvent des zéros :o)
RépondreSupprimersinon je trouve aussi ce texte touchant et émouvant
Ce n'est pas moi qui le dis! :-)).
SupprimerCelles qui croisent des zéros n'ont pas misé sur le bon numéro... Heureusement que la roue tourne.
Merci d'avoir commenté.
Un beau jeu d'équilibre sur ce vers de Baudelaire, bravo !
RépondreSupprimerMerci!
SupprimerJe crois qu'on est pourtant pas loin de tomber parfois, pour cause de rimes bancales :-).
Alors ravie de vous avoir arriver au bout indemne.
le résumé d'une histoire d'amour où semble-t-il il eut mieux valu ouvrir les yeux plus rapidement :(
RépondreSupprimerTout à fait!
SupprimerMais lorsque l'on croise la route d'un amoureux talentueux, on a envie de croire que les "histoires d'amour ne finissent pas mal en général" :-), et on se risque à peine à ouvrir un œil.
(Bien qu'ici, tout soit fictif).
Dans ce beau poème on parle d'homme et d'humain.
RépondreSupprimerJe trouve cela intéressant sans savoir en dire plus. Bravo en tout cas
Je vous remercie d'avoir déjà eu le désir d'en dire quelque chose... Et de gentil en plus.
RépondreSupprimerMerci!